Vous trouverez en pièce jointe le compte-rendu de la rencontre avec le chef du SSI, Tomasz Blanc, le lundi 20 février au siège de la DISI à Versailles.
Le 20 février s’est tenu au siège de la DISI à Versailles une rencontre entre les organisations syndicales et le chef du SSI, M. Tomasz Blanc.
Suite à la déclaration liminaire commune à toutes les organisations syndicales représentées, M. Tomasz Blanc nous a apporté les réponses suivantes :
- La vacance d’emploi est plus élevée à la DISI - Ile de France comparée aux autres DISIs malgré un effort de recrutement en faveur de l’apprentissage et d’une présence dans les salons offrant une visibilité accrue de la DISI et des emplois informatiques.
Les besoins d’informaticiens étant confirmés, le SSI veut s’appuyer sur des ressources internes et sur un recrutement massif pour combler ces emplois vacants. Le concours restera la voie privilégiée, mais le recours aux contractuels sera utilisé, notamment pour les postes non pourvus suite aux mouvements de mutation.
- Devant l’inquiétude de devoir faire face à l’arrivée massive de contractuels tous les 3 ans, demandant un investissement en formation aux agents en place, M. Blanc nous répond que les contractuels recrutés restent de façon assez durable à la DGFIP car les projets sont intéressants, l’environnement de travail est stable et favorable, et y règne une solidarité dans les équipes. Le recrutement de contractuels est privilégié à celui de prestataires. En outre, périodiquement (tous les 5 ans selon Th. Blanc), une vague de titularisations de contractuel a lieu (via un concours spécifique par exemple).
- La proximité de la Centrale étant défavorable à l’installation durable des agents dans les ESIs de la DISI – IdF, dorénavant Th. Blanc s’engage à veiller au respect des règles sur les délais de séjour qui doivent s’appliquer aussi lors de départs vers la Centrale.
- Pour le sujet spécifique du recrutement dans le 77 (Deux Esis très distants, Nemours et Noisiel), il ne peut être fait d’exception à la règle de la départementalisation, le problème étant le même dans les directions des grands départements. Le recrutement de contractuel sera utilisé pour palier le manque d’agents.
- S’agissant des concours spécifiques « Assistants Utilisateurs » (PAU ou Analyste AU), la création de nouveaux concours n’est pas envisageable car trop lourde à mettre en place selon Th. Blanc. L’administration se dirige plutôt vers une démarche d’aide à la formation pour les concours. Mais le problème de la répartition géographique, qui limite le nombre de lauréats à la qualification de PAU qui rejoignent réellement un poste informatique, demeure.
- Devant le constat du faible taux de réussite à la qualification de PSE ou PAU, Th. Blanc n’envisage pas de recruter plus de candidats au risque d’une dégradation des compétences selon lui. Il souligne le besoin d’un niveau élevé du point de vue technique.
Le sujet des préparations de PSE est évoqué par la DGS, peut-être à revoir, devant le peu de retour sur l’investissement consenti par les agents et l’administration durant les 6 mois de formation.
- L’éventualité d’une option informatique pour les concours et examens existants n’a pas reçu de réponse positive du fait du manque de rédacteurs et surtout de correcteurs pour cette épreuve au concours d’IP.
- Le peu de jours de formation continue par agent relevé à la DISI - IdF du fait de l’absence de délais de route alors que les temps de trajets peuvent être très longs, n’a pas de solution immédiate. Le sujet sera repris ultérieurement.
- Enfin, concernant la parité au sein de la DISI - IdF, les services RH sont saisis du sujet, la communication interne et externe étant la solution privilégiée pour nous mettre en lumière et faire connaître nos métiers et leur mixité. Par exemple sous forme de présence d’un duo homme/femme dans les salons ou sous forme d’interviews de femmes exerçant déjà ces métiers.
