Alors que l'usine à gaz du prélèvement à la source (coucou les collègues des SIP et SIE qui suivent actuellement la formation !) est en passe de débouler dans les services le 2 janvier 2019 (avec les difficultés qu'on imagine en matière d'organisation, de réception du public etc.), les chiffres des suppressions d'emplois à la DGFIP en 2019 viennent de tomber… et ça va piquer…
Pour l'année qui arrive, ce ne sont pas moins de 2 130 emplois qui vont encore être sacrifiés sur l'autel des économies budgétaires. Cela représente pour la seule DGFIP près de 40% des 5 694 suppressions prévues !
Le département des Alpes Maritimes, gros pourvoyeur habituel de ces suppressions d'emplois, aura à en supporter 50 !
Sur 10 ans c'est 21 171 emplois en moins pour notre administration :
PLF 2010 |
PLF 2011 |
PLF 2012 |
PLF 2013 |
PLF 2014 |
PLF 2015 |
PLF 2016 |
PLF 2017 |
PLF 2018 |
PLF 2019 |
- 2 565 |
- 2 667 |
- 2 438 |
- 2 023 |
- 1 988 |
- 2 000 |
- 2 130 |
- 1 630 |
- 1 600 |
- 2 130 |
Pour les Alpes Maritimes, la déclinaison des 50 emplois supprimés est la suivante :
- 3 ID HC
- 2 A
- 11 B
- 34 C
Comment, dans ces conditions, continuer à assurer nos missions ?
Des sommes colossales sont engouffrées pour les opérations de communication liées au PAS, mais quid des moyens humains pour assurer cette énorme réforme qui va drainer un surcroît de travail et de réception dans les services ?
La DGFIP se moque de nous !
Ne nous laissons pas faire et crions ensemble notre révolte :
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dans les urnes, en prouvant au gouvernement que la mise en place du vote électronique n'a pas réussi à vous démotiver pour voter
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en votant massivement Solidaires, afin de nous donner la représentativité nécessaire à un nouveau rapport de force
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en nous préparant bientôt à de nouvelles actions