Belle victoire de Solidaires Finances Publiques face à la DGFIP, sur le sujet scandaleux de la limitation du nombre de participations aux concours.
En effet, notre organisation syndicale a obtenu la suppression de cette mesure injuste lors du Conseil Commun de la Fonction Publique qui s'est tenu le 22 février 2021.
Toutes les organisations syndicales avaient réclamé la même chose (dans des interpellations écrites, des courriers, des liminaires), mais seul le syndicat Solidaires a actionné le volet de la procédure qui a permis de faire sauter ce verrou.
Pour en savoir plus, ça se passe sur le site national de Solidaires Finances Publiques. Cliquez ici :
Billet d'humeur :
Attention, il ne s'agit pas ici de tirer mesquinement la couverture à soi, de dire qu'on est les plus beaux et les plus forts etc...
Mais comme nous avons pu voir (sur les réseaux sociaux notamment) de pathétiques tentatives de récupération, ou pire, de dénigrement de notre syndicat, soit disant parce qu'on faisait les malins en s'attribuant cette victoire, il fallait tout de même souligner et saluer la qualité de l'action de notre organisation dans cette affaire.
Sans pour autant « faire les beaux », doit-on taire le fait d'avoir des camarades qui font le job dans tous les aspects de la lutte ? D'un point de vue des actions mais aussi en utilisant les leviers « juridiques » ?
Certainement pas.
Et merde à la fin. Si Solidaires est la première organisation syndicale à la DGFIP, ce n'est pas seulement parce que nos cotisations sont moins chères ou parce qu'on distribue des goodies au moment des élections (d'ailleurs vous l'avez remarqué, on ne le fait pas...).
Non, c'est parce que l'expertise de notre syndicat est connue et reconnue.
La lutte, ce ne sont pas seulement les actions coup de poing, les manif', les blocages, etc.
C'est aussi être au point sur les lois et règlements pour prendre la DG ou les ministres à leur propre piège quand nous en avons l'opportunité.
Plus généralement, les guéguerres intersyndicales ne servent à rien, sinon à fracturer les collectifs et à nous affaiblir face à la DG.
Nous ne serons jamais aussi fort que si nous restons unis : les syndicats et les agents entre eux.
Du reste dans les Alpes-Maritimes, nous nous efforçons de travailler dans l'intersyndicale la plus large possible, dans le seul intérêt des agents, même si nous ne sommes pas forcément d'accord sur tous les sujets.
Quand il s'agit de défendre collectivement les collègues, croyez bien que nous parlons d'une seule voix. Témoin les déclarations liminaires que nous rédigeons quasi systématiquement en commun depuis maintenant près de 2 ans.