Une délégation intersyndicale (Solidaires, CGT, FO et CFDT) s'est rendue hier (19/02) à Delille afin de rencontrer la direction au sujet des nuisances induites par le chantier de rénovation des façades de Cadeï.
Celles-ci semblent en effet avoir été largement sous-estimées durant la phase d'essai (réalisée il est vrai dans des délais containts et sur une surface très limitée).
Ci-dessous les points abordés lors de cette réunion :
- Les problèmes d'étanchéité rencontrés au niveau du CDIF 2 ont été pris en compte rapidement et sont en cours de règlement. Il est à noter à ce sujet que le responsable de chantier se montre très réactif et travail de concert avec le gestionnaire de site.
- Les gravas projetés sur la descente des parkings par le processus d'hydrodémolition sont aspirés pour éviter au maximum tout risque de chute pour les collègues qui arrivent en 2 roues.
- Sur le rythme d'hydrodémolition : actuellement, il est procédé à l'hydrodémolition de 6 à 8 fenêtres par jour (contre 8 prévues initialement). Néanmoins, l'entreprise se montre assez confiante sur le respect du calendrier des travaux.
- En ce qui concerne l'occultation des fenêtres par les panneaux en métal, la durée maximum dans laquelle un bureau est plongé dans le "noir" est d'environ 1.5 jour dans la mesure du possible. Les panneaux sont fixés le matin de la veille de l'hydrodémolition (1 jour complet dans le "noir"). Le lendemain les agents concernés par cette phase des travaux au niveau des fenêtres de leur bureau sont en autorisation d'absence ("mission" à poser dans SIRHIUS RH). Enfin, les panneaux sont retirés à partir du matin du surlendemain.
- Les fiches techniques des produits décapants utilisés sur une partie de la façade (10 à 12% de la surface est concernée) ont été soumis au médecin de prévention et à l'ISST. Ces derniers sont garantis comme étant non nocifs (malgré une odeur qui peut se révéler gênante pour certains collègues plus sensibles).
- La partie de l'immeuble où se situe la queue des usagers qui attendent pour accéder au bâtiment sera traitée dans la mesure du possible à une période de moindre affluence (même si on ne sait plus vraiment aujourd'hui ce qu'est une période de "moindre affluence"...).
- Le bruit du compresseur (élément surprise de ces travaux) : ce dernier sera déplacé en juin sur une autre partie du chantier. Les collègues qui ont à souffrir de ce bruit vont encore devoir le supporter d'ici là.
- Mesures de protections auditives : la dotation de casques est passée de 30 à 50. Il existe aussi les bouchons en mousse ou en silicone disponibles en grande quantité.
Au sujet du bruit (hydrodémolition, perçage etc...) épouvantable qu'ont à supporter certains collègues sur d'assez longues périodes du fait de la situation de leur bureau, l'intersyndicale a souhaité que la direction se rapproche des chefs de services afin de leur demander d'être les plus compréhensifs possibles et de permettre à ces agents de faire autant de pauses que nécessaires pour leur permettre de se soustraire à ces nuisances, sans faire de remarques à ce sujet.
Si un comportement contraire était observé, merci de nous le faire remonter afin que nous puissions intervenir sans délai.