Voilà maintenant quelques mois que nous vous alertons sur le danger immédiat qui nous guette TOUS (oui, même toi qui te dis que tu n'es pas concerné) et à double titre puisqu’il concerne tant la Fonction Publique en général que la sphère DGFIP.

Si vous ne l'avez pas déjà compris ou entendu, c'est que vous vivez dans une grotte ou au fin fond de la forêt. Si vous n'y croyez pas, c'est qu'en plus, cette grotte et cette forêt se trouvent au pays merveilleux des Bisounours. Alors qu'en fait, on est plutôt aux frontières du Mordor...

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Suite aux résultats de la journée de grève nationale du 14 mars (notamment), qui ont marqué une très forte mobilisation des personnels dans une immense majorité de départements, et grâce à la détermination de notre intersyndicale nationale, nous avons pu obtenir une audience ministérielle le 26 mars avec Gérald DARMANIN, ministre de tutelle de la DGFiP.

Un premier résultat a été acté : l’engagement du ministre d’ouvrir une phase de discussion sur l’avenir des missions de la DGFiP avec un nouveau rendez-vous courant mai avec l’intersyndicale.
Le ministre a donc repris la gestion en direct des relations avec les OS nationales de la 1ère direction de son ministère.
C’est quelque part un désaveu pour le DG en place !

Pour autant, le gouvernement est toujours déterminé à réduire drastiquement les dépenses publiques, ce qui aura des conséquences directes sur la DGFiP : géographie revisitée, 50 000 suppressions d’emplois de fonctionnaires facilitées par une loi de transformation de la Fonction Publique, abandon ou externalisation de missions, etc...

Vous pensez que tout ce discours n'est qu'une lubie de syndicalistes catastrophistes ? Il vous faut d'autres sources ? Régalez vous (cliquez sur le nom des médias, non exhaustif) :

Le Figaro
Ouest France
20 minutes
Le Parisien
Libération
France Info
Le Monde

Dans ce contexte, les organisations syndicales nationales ne pourront faire pression sur le ministre de tutelle de la DGFiP qu’à la condition que, dans tous les départements, tous les agents soient convaincus de la nécessité de porter collectivement, et de façon unitaire, le mouvement social en cours.

A l’aube des annonces présidentielles, post grand débat, et alors que la DGFiP « négocie » son contrat pluriannuel avec la direction du Budget, l’urgence est à la mobilisation maximale des personnels.
La pression doit être la plus forte possible avant l’audience avec Gérald DARMANIN en mai.

Dans un contexte social général déjà très agité (gilets jaunes) la DG semble avoir été quelque peu ébranlée par les mouvements qui ont secoué toute la DGFIP avec quelques points névralgiques, comme dans la Haute Garonne.
Pour preuve, et probablement par crainte qu'un mouvement dur ne gagne tout le territoire, notre DG et le directeur local ont sorti l'artillerie lourde en matière de répression syndicale (intimidations, constats d'huissiers, puis tribunal) pour essayer de décourager les agents dans leurs actions, pour finalement subir un camouflet cinglant de la part de la justice.

Pour continuer à faire pression sur le gouvernement et rayer de la carte ce projet qui vise à démanteler la DGFIP et saborder la Fonction Publique, IL EST URGENT D’ARRÊTER DE FAIRE L’AUTRUCHE ET/OU DE NE PENSER QU’À SES PETITS INTÉRÊTS PERSONNELS.

C'est pourquoi les organisations syndicales nationales (Solidaires, CGT, FO, CFDT, CFTC) et du 06 (Solidaires, CGT, FO, CFDT) appellent à une grève massive le 9 mai 2019.

pdf2019-04-23_-_pourquoi_il_faut_faire_grève_le_9_mai_2019_-_tract.pdf

pdf2019-04-23_-_tract_nation_intersynd_-_construire_collectivement_gagner_ensemble.pdf