CAP/Recours

Vous le savez déjà certainement, la loi dite de « transformation de la Fonction Publique » adoptée durant l'été 2019 modifie profondément le paysage dans lequel évolueront désormais les fonctionnaires.

Ce que le gouvernement présente comme des « simplifications », de la « souplesse », des « améliorations des droits sociaux des agents publics » etc... ne sont en réalité que des termes fumeux pour masquer la destruction de nos droits et acquis.

Pour vous faire une idée plus précise de tout ce qui va ou a déjà changé, vous pouvez vous rendre sur la page du ministère qui présente ce dispositif mais également sur le site Légifrance pour lire le texte intégral de cette loi du 6 août 2019.

Comme chaque année à la même époque, nous nous sommes penchés sur l'examen des candidatures des collègues qui postulent pour la liste d'aptitude de C en B ou de B en A.

Et comme chaque année, force est de constater que les volumes de promotion se réduisent dramatiquement.

Tu veux aller respirer l'air pur de la campagne grassoise ou au contraire venir te polluer les poumons à Nice ? Tu veux changer de service, d'étage dans ton bâtiment, de métier ? Tu en as marre de Micheline de la compta et souhaite te rapprocher de Roger le beau brun ténébreux de l'IFU ? (toute ressemblance avec des personnes existantes serait fortuite, j'ai pas vérifié tous les prénoms et fonctions dans l'annuaire hein). Tu trouves que tu t'es salement fait saquer dans ton compte rendu d'évaluation cette année ?

Ce calendrier est pour toi.

Compte tenu du calendrier des CAP nationales de mutations, les dates pour la tenue des groupes de travail sur les mouvements d'affectations locales, pour les CAPL d'affectations locales et pour les CAPL de demandes en révision des évaluations ont été fixées.

Cette année 83 candidats postulaient à la liste d'aptitude (LA) de B en A pour 2 possibilités de promotion et 108 candidats à la liste d'aptitude de C en B pour 6 possibilités de promotion.

On le constate la promotion est extrêmement sélective et le peu de candidats élus rend d'autant plus difficile le travail d'évocation des dossiers.