Le dossier de la ville de Vierzon figure parmi les 50 retenus par le comité interministériel de sélection des collectivités locales candidates à l'accueil de services de la DGFiP.

Mais qu'elle est la réalité derrière cette annonce ?

Le maire de Vierzon a réagi dans la presse locale,et ce dans la foulée de la déclaration du ministre de l’Action et des Comptes Publics. « C'est donc une très bonne nouvelle. Nous avons beaucoup d'emplois industriels mais il est vrai qu'il manque à Vierzon des emplois de service, déclare-t-il. Nous sommes donc très contents d’accueillir des agents des services publics qui ont des emplois bien rémunérés et donc du pouvoir d'achat. Nous allons désormais œuvrer pour que leur délocalisation se passe le mieux possible et pour cela nous allons donc nous attacher à la question de l'emploi des conjoints. »

vous trouverez le lien vers l'article du Berry Républicain

https://www.leberry.fr/vierzon-18100/actualites/des-services-des-finances-publiques-quittent-les-metropoles-vierzon-en-profite_13733495/

Avant de s'enthousiasmer de cette sélection, revenons sur le calendrier.

Des services d’Île-de-France (1 500 agents) et de métropoles régionales (1 000 agents) vont être délocalisés, d’une façon progressive sur une période de 6 ans, de 2021 à 2025. Plus de 400 communes se sont portées candidates mais seules 250 ont présenté un dossier complet et/ou exploitable.
La première sélection des 50 villes qui verront des emplois implantés vient d’être dévoilée. Une seconde vague de 15 à 20 agglomérations le sera en avril prochain. La carte et la liste des communes présélectionnées sur le lien suivant :

https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/actions/2985-demetropolisation-liste-des-50-premieres-villes.html

Rien n'est donc encore acté. Et des questions essentielles se font jour : quels services vont être délocalisés ? Quelle sera la gestion des effectifs ? Quel intérêt pour la population ?

La réponse du DDfiP à la presse en est éclairante? : Ces emplois, qui étaient jusqu'alors assurés dans des grandes métropoles et notamment en Région parisienne, peuvent se faire à distance et « n'ont pas vocation à être en contact avec le public ». « C'est totalement déconnecté de la réorganisation actuelle des trésoreries du Cher », ajoute Xavier Menette, qui précise toutefois que les nouvelles équipes seront placées sous la direction de la DGFIP du Cher.