Pour ses premiers pas après la promulgation de sa loi honteuse sur la reforme des retraites, Macron avait choisi l'Alsace. Région tranquille, mis a part quelques insultes et doigts d'honneur amicaux .

 

Le lendemain, il avait rendez vous à Ganges, petite ville tranquille de l'Hérault, dans un collège, pour parler formation. Il pensait, à la campagne, être tranquille. C'était sans compter sur la colère de ses habitants, et de nombreuses personnes venus de tout le département et des départements voisins, dont certains de vos représentants Solidaires finances publiques. Il y avait aussi du rose dans le cortège !

 

Rassemblement sonore et bon enfant devant la mairie avec d'autres syndicats et militants, munis de sifflets, les casseroles ayant été confisqués par les gendarmes sur ordres du préfet qui avait interdit  les "dispositifs sonores portatifs", LOL. Il pensait que cela allait stopper le bruit, le naïf.

 

 

Premières bousculades à l'arrivée de notre très cher président, jets d'œufs et de pommes de terre et finalement quelques lacrymogènes, sur un malentendu : nous étions nombreux à vouloir "échanger " avec Manu mais les forces de l'ordres n'avaient pas reçu le message de nous laisser passer. Rien de bien grave, on pleure , on tousse et on y retourne.

 

 

Pendant toute sa visite , le vacarme a été à la hauteur de la colère, et de sympathiques électriciens ont eu l'excellente idée de couper l'électricité dans le collège. Résultat, tout s'est passé dans la cour, bercé par le doux bruit des casseroles (il y en avait finalement pas mal), des sifflets, des hués et des pétards.

 

Une bonne matinée. Et souhaitons lui d'avoir à chacun de ses déplacements, un accueil aussi chaleureux, à la hauteur de notre amour pour lui.