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Une grande manifestation départementale aura lieu à Champagnole le 24 février à l’initiative de la Confédération Paysanne 39, du Groupement des Agriculteurs Biologiques 39, et cosignée entre autres par l’Union Syndicale Solidaires 39.

Cette manifestation sera suivie par un pique nique partagé, et l’après-midi par un marché paysan Bio

Les petites exploitations, et particulièrement celles prônant une agriculture respectueuse de l’environnement, méritent tout notre soutien car particulièrement délaissées et méprisées par nos gouvernants.Tout comme nous, agents publics, ces ouvriers de la terre doivent vivre décemment de leur travail.

Ce 24 février 2024, faisons de Champagnole la perle de la mobilisation ! 

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En cette journée de reprise des négociations de notre régime indemnitaire à Bercy, le soleil était avec nous à Dole pour dénoncer nos déplorables conditions de travail, et particulièrement notre rémunération.

L’ensemble des personnels physiquement présent au bureau, soit pas moins de 35 agent-e-s des finances publiques, a répondu à l’appel en se mobilisant devant le centre des Finances Publiques pendant la pause méridienne.

Nous ne doutons pas que ce type d’appel, lancé au niveau national et départemental, s’étendra les prochaines fois à l’ensemble des Centres du Jura.

 https://www.leprogres.fr/social/2024/01/29/trente-cinq-employes-du-centre-des-impots-debrayent-pour-leurs-salaires

 

Le communiqué de presse ci-dessous a été envoyé aux journalistes.

 

Communiqué de presse SFP 39

 

 

Solidaires Finances Publiques du Jura répond présent à l’appel intersyndical national pour la journée du lundi 29 janvier.

En ce jour de négociation de nos rémunérations à la Direction Générale des Finances Publiques à Bercy, nous, agents des Finances Publiques de Dole (impôts, trésoreries…), nous joignons à de nombreux collègues de la France entière, afin d’alerter sur l’extrême dégradation de nos conditions de travail et de notre rémunération.

 

Cette dégradation se répercute inévitablement sur la qualité de service aux usagers : épisode épique de gestion des biens immobiliers sur internet, fiasco des taxes d’habitations de résidences secondaires, parfois émises envers des enfants, files d’attente à nos guichets, lignes téléphoniques saturées, pan entier de la population méprisé et sacrifié par le dogme du tout internet (personnes âgées isolées, handicapées, habitants de « zones blanches »), zones rurales sacrifiées par les fermetures et par une redistribution géographique incompréhensible (contribuables de Foncine le Haut rattachés à Dole, taxe de remembrement de Annoire à réglér à Poligny !), etc …

 

Les citoyens doivent savoir que cette dégradation n’est absolument pas, bien au contraire, le fruit d’un manque de professionnalisme ou de bonne volonté de notre part, mais bien d’une approche dogmatique et bâclée de réformes, aggravée par une suppression drastique de nos effectifs qui ne nous permet plus d’exercer correctement nos missions.

Nous sommes une frange sacrifiée de la fonction publique. Nous représentons le ministère le plus affecté par les compressions de personnels (36 000 suppressions en 15 ans), parallèlement à une augmentation du nombre de contribuables, et à un niveau de technicité et de qualification requis de plus en plus exigeant.

 

Ajoutons à cela la quasi-stagnation du point d’indice servant de base au calcul des rémunérations des fonctionnaires (20 % de perte de pouvoir d’achat en 15 ans).Depuis 1990, si notre point d’indice avait suivi l’inflation, il vaudrait 6,40 €, soit 30 % de plus que les misérables 4,92€ actuels.

Cette politique de mépris de l’État employeur, qui s’étonne par ailleurs du manque d’attractivité de nos métiers, se traduit par une perte de pouvoir d’achat abyssale et inacceptable.

Un de nos Présidents avait clamé « vous serez moins nombreux, mais mieux payés ». Le slogan est devenu : « vous êtes (beaucoup) moins nombreux, et (nettement) moins payés ».

 

Le discours de l’État est à géométrie très variable selon son interlocuteur : quand il s’adresse aux dirigeants du PSG, il semble, selon le journal Médiapart, savoir être très généreux (cadeau fiscal de 88 millions € lors de l’achat de Neymar), quand il se tourne vers les députés, il n’éprouve aucune difficulté à augmenter leurs indemnités mensuelles de 300 €, quand il s’adresse aux français aisés, il les « allège » de plus de 4 milliards € chaque année par la suppression de l’ISF, et réduit leurs impôts sur le revenu par le principe de la flat taxe (imposition des revenus de capitaux mobilier plafonnée à 30 % alors qu’elle pouvait auparavant atteindre 60 %!), mais, quand il s’adresse à nous, les caisses sont vides !

Nous sommes atterrés par ces mesures et par le décalage entre le discours de l’État incitant les entreprises à augmenter leurs employés afin de maintenir leur pouvoir d’achat, et son comportement vis-à-vis de ses propres employés. La valeur d’exemple n’est décidément pas le fort de nos dirigeants.

Et ce n’est malheureusement pas l’application d’une soi-disant rémunération au mérite, démagogique, populiste, basée sur le principe du « diviser pour mieux régner », qui va régler notre problème de pouvoir d’achat.

Les négociations sur l’indemnitaire des agents de la DGFiP doivent reconnaître leur professionnalisme et faire en sorte de compenser quelque peu l’inflation galopante que nous subissons tous.

Notre sens du service public est notre moteur. Par sa patience, sa tolérance et même souvent son empathie envers nous, la grande majorité du public nous le rend bien. Nous tenions à le souligner et à remercier toute cette population.

 

D’après le philosophe Alexandre Jollien Être solidaires c’est être solide ensemble ! Soyons solidaires !!!

 

La section Solidaires Finances Publiques du Jura

 

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 Communiqué de presse du 29-01-2024 SFP 39

 

pdf.pngcommuniqué_29-01solidaires_finances_publique_du_jura.pdf

 

Solidaires Finances Publiques du Jura répond présent à l’appel intersyndical national pour la journée du lundi 29 janvier.

En ce jour de négociation de nos rémunérations à la Direction Générale des Finances Publiques à Bercy, nous, agents des Finances Publiques de Dole (impôts, trésoreries…), nous joignons à de nombreux collègues de la France entière, afin d’alerter sur l’extrême dégradation de nos conditions de travail et de notre rémunération.

Cette dégradation se répercute inévitablement sur la qualité de service aux usagers : épisode épique de gestion des biens immobiliers sur internet, fiasco des taxes d’habitations de résidences secondaires, parfois émises envers des enfants, files d’attente à nos guichets, lignes téléphoniques saturées, pan entier de la population méprisé et sacrifié par le dogme du tout internet (personnes âgées isolées, handicapées, habitants de « zones blanches »), zones rurales sacrifiées par les fermetures et par une redistribution géographique incompréhensible (contribuables de Foncine le Haut rattachés à Dole, taxe de remembrement de Annoire à réglér à Poligny !), etc …

Les citoyens doivent savoir que cette dégradation n’est absolument pas, bien au contraire, le fruit d’un manque de professionnalisme ou de bonne volonté de notre part, mais bien d’une approche dogmatique et bâclée de réformes, aggravée par une suppression drastique de nos effectifs qui ne nous permet plus d’exercer correctement nos missions.

Nous sommes une frange sacrifiée de la fonction publique. Nous représentons le ministère le plus affecté par les compressions de personnels (36 000 suppressions en 15 ans), parallèlement à une augmentation du nombre de contribuables, et à un niveau de technicité et de qualification requis de plus en plus exigeant.

Ajoutons à cela la quasi-stagnation du point d’indice servant de base au calcul des rémunérations des fonctionnaires (20 % de perte de pouvoir d’achat en 15 ans).Depuis 1990, si notre point d’indice avait suivi l’inflation, il vaudrait 6,40 €, soit 30 % de plus que les misérables 4,92€ actuels.

Cette politique de mépris de l’État employeur, qui s’étonne par ailleurs du manque d’attractivité de nos métiers, se traduit par une perte de pouvoir d’achat abyssale et inacceptable.

Un de nos Présidents avait clamé « vous serez moins nombreux, mais mieux payés ». Le slogan est devenu : « vous êtes (beaucoup) moins nombreux, et (nettement) moins payés ».

Le discours de l’État est à géométrie très variable selon son interlocuteur : quand il s’adresse aux dirigeants du PSG, il semble, selon le journal Médiapart, savoir être très généreux (cadeau fiscal de 88 millions € lors de l’achat de Neymar), quand il se tourne vers les députés, il n’éprouve aucune difficulté à augmenter leurs indemnités mensuelles de 300 €, quand il s’adresse aux français aisés, il les « allège » de plus de 4 milliards € chaque année par la suppression de l’ISF, et réduit leurs impôts sur le revenu par le principe de la flat taxe (imposition des revenus de capitaux mobilier plafonnée à 30 % alors qu’elle pouvait auparavant atteindre 60 %!), mais, quand il s’adresse à nous, les caisses sont vides !

Nous sommes atterrés par ces mesures et par le décalage entre le discours de l’État incitant les entreprises à augmenter leurs employés afin de maintenir leur pouvoir d’achat, et son comportement vis-à-vis de ses propres employés. La valeur d’exemple n’est décidément pas le fort de nos dirigeants.

Et ce n’est malheureusement pas l’application d’une soi-disant rémunération au mérite, démagogique, populiste, basée sur le principe du « diviser pour mieux régner », qui va régler notre problème de pouvoir d’achat.

Les négociations sur l’indemnitaire des agents de la DGFiP doivent reconnaître leur professionnalisme et faire en sorte de compenser quelque peu l’inflation galopante que nous subissons tous.

Notre sens du service public est notre moteur. Par sa patience, sa tolérance et même souvent son empathie envers nous, la grande majorité du public nous le rend bien. Nous tenions à le souligner et à remercier toute cette population.

D’après le philosophe Alexandre Jollien Être solidaires c’est être solide ensemble ! Soyons solidaires !!!

 

La section Solidaires Finances Publiques du Jura

https://www.leprogres.fr/social/2024/01/29/trente-cinq-employes-du-centre-des-impots-debrayent-pour-leurs-salaires