Communiqué de presse : L’accueil du public en souffrance aux Finances
Le syndicat Solidaires Finances Publiques des Landes dénonce les conditions d’accueil des contribuables aux guichets des Finances Publiques.
En effet, à cause de défaillances de l’administration fiscale dans l’organisation de ses travaux, de plus en plus de contribuables sont obligés de se déplacer dans un centre des Finances Publiques.
- Des nouveaux outils informatiques inadaptés qui nécessitent le déplacement des contribuables pour comprendre ou corriger des erreurs,
- Une nouvelle application de gestion des biens immobiliers qui impose des milliers de contribuables à tort à la Taxe d’Habitation, et génère aussi plus de réception du public,
- L’obligation de prendre rendez-vous pour un contact l’après-midi,
- Le manque d’agents pour traiter dans les temps toutes les questions posées par Internet,
- Des files d’attente qui s’allongent et des services d’accueil qui ont été fortement réduits en campagne…
- Des centres d’appels téléphoniques surchargés qui n’absorbent que très peu d’appels...
Tout cela dégrade les conditions d’accueil des contribuables et les conditions de travail des agents.
Monsieur le président,
Depuis les droits d’alerte déposés pour plusieurs services, et malgré la tenue d’une Formation Spécialisée dédiée aux problèmes soulevés par les représentants des personnels, force est de constater que les solutions proposées n’ont pas porté leurs fruits.
En effet, ces situations ne sont pas nouvelles, nous vous alertons depuis quelques années, et elles nous ont conduit à déposer ces droits d’alerte.
Malheureusement, elles demeurent globalement réelles et nous craignons toujours qu’un incident majeur se produise.
Lire la suite : liminairefs23112023.odt
Dans la Fonction publique, à la DGFiP, malgré les intentions affichées, les actions en faveur des droits des femmes, les moyens réels mis en place sont très insuffisants. Ils ne permettent pas de faire reculer les violences sexuelles et sexistes dans la sphère professionnelle.
Dans les services, au quotidien, c’est encore trop souvent la culture du sexisme qui prévaut. 38,5 % des femmes ont été victimes de comportement sexiste et sexuel au moins une fois dans leur vie professionnelle1.
L’État-employeur doit prendre ses responsabilités en identifiant, en accompagnant et en protégeant les victimes de violences sexistes et sexuelles sur leur lieu de travail. Trop souvent, l’administration se contente de déplacer les victimes, ce qui est vécu comme une double peine par ces dernières, et laisse en place leur agresseur.
Les employeurs publics ont l’obligation d’informer, d’orienter, de protéger et d’accompagner les victimes de violences sexistes et sexuelles. Il est urgent d’informer les agent∙es sur leurs droits et de mettre en œuvre de façon systématique la protection fonctionnelle qui prévoit protection, assistance et réparation.
Ce 25 novembre à Mont de Marsan, l'association Team Sama, avec qui nous travaillons notamment pour la journée du 8 mars, propose une mobilisation :
Cette journée sera aussi marquée par des débats organisés sous l'égide du conseil départemental sur le thème des "nouvelles violences faites aux femmes" à la salle Maurice Thorez de Tarnos :
http://www.xlandes-info.fr/evenements/evenement/les-landes-engagees-pour-une-societe-sans-violence-contre-les-femmes-1
En réponse aux liminaires, le Président a dit qu’il espérait qu’il y ait des avancées au niveau des négociations salariales.
Concernant le retour d’expérience sur GMBI, tout le monde est d’accord : c’est un « gros ratage », un « accident industriel ».
La réponse de la direction après validation de la DG, c’est la création de 4 CDD d’un an : 2 pour les SIP et 2 pour le SDIF.
A une surcharge de travail on répond par de la précarité.
Le directeur a ensuite annoncé que le chèque carburant serait de nouveau traité par les SIP…
histoire d’en rajouter une couche pour nos collègues des SIP.
Lire la suite : COMPTE_RENDU_CSAL_10102023_et_19102023.pdf