A la lecture des orientations budgétaires du gouvernement pour 2026, le premier mot qui nous vient à l’esprit, c’est le mépris :
Mépris des salarié.es avec l’idée de supprimer 2 jours fériés,
Mépris de la justice fiscale, en refusant d’aller chercher des recettes dans les poches des plus fortunés,
Mépris de la transition écologique avec l’absence de mesures fortes en la matière,
Mépris des services publics, donc des citoyens, en diminuant les budgets de fonctionnement,
Mépris des fonctionnaires avec la poursuite du gel des rémunérations,
On pourrait continuer cette liste encore longtemps tellement l’idéologie ultrrra libérale impose l’austérité budgétaire au mépris de toutes les aspirations populaires.
Cette politique, initiée depuis plusieurs années, prend avec les gouvernements Macron une tournure très violente. Il n’est donc pas étonnant qu’un mouvement social, certes disparate mais de fond, se dessine pour le 10 septembre afin de dénoncer cette politique méprisante.
« Quand tout sera privé, nous serons privés de tout »
Il est de notre responsabilité, tant individuelle que collective, de nous battre ensemble pour imposer d’autres choix ! Alors rendez-vous très prochainement en HMI pour discuter et nous organiser afin d’inverser la tendance.
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Le gouvernement Bayrou a dévoilé son projet de budget 2026.
Sous prétexte de « faire des économies » pour « maîtriser les dépenses publiques », il propose un plan d’austérité qui n’a qu’une seule ligne directrice : faire payer la crise aux travailleurs et travailleuses, aux retraité·es, aux jeunes, aux plus précaires, aux privé·es d’emploi, aux étudiant·es… C’est non ! L'union syndicale Solidaires mène campagne pour mettre en échec ce projet injuste et brutal. Le projet de François Bayrou, loin de se limiter à la suppression de deux jours fériés, comporte de nombreuses mesures inacceptables.
Les mesures "d'économies" vont avoir des effets concrets sur nos vies. Salaires bloqués voire en baisse, offre de transport dégradée et dont le coût va augmenter, médicaments moins bien remboursés, arrêts maladies non-indemnisés...
Pour l'Union syndicale Solidaires, couper dans les services publics, c’est un choix. Ne pas taxer les ultra-riches, c’est un choix. Refuser d’imposer les grandes entreprises, c’est un choix. Casser le code du travail, c’est un choix. Précariser les salarié·es et les allocataires, c’est encore un choix. Faire croire qu’il n’est pas possible de faire autrement c’est tenter d’éviter le débat sur la société dont nous voulons.
UN AUTRE CHOIX DE SOCIÉTÉ EST POSSIBLE
Ce que nous défendons, ce sont des vies dignes. Des écoles qui accueillent toutes et tous les enfants dans de bonnes conditions. Des hôpitaux qui soignent sans délai et des soignant·es dont les conditions de travail sont respectées. Des transports accessibles et écologiques. Des services publics accessibles sur tout le territoire. Des retraites et des allocations chômage décentes. Des salaires qui permettent de vivre et non survivre. L’argent existe pour financer tout cela. Il est dans les caisses du patronat et dans les poches des actionnaires.
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C’est avec une profonde tristesse que nous avons appris le décès de notre ancien secrétaire et ami, Jean-Jacques SÉCALOT.
Une figure de notre syndicat, il n’aura laissé personne indifférent. En plus de son accent bearno-landais si caractéristique, quiconque a côtoyé Jean-Jacques gardera sa petite ou grande anecdote : la pala, un voyage en voiture, les parcelles de pins, Nadau... et bien sûr son combat syndicaliste qu’il a mené toute sa vie avec le SNUI, Solidaires Finances Publiques et la FGR.
Un dernier hommage lui sera rendu le jeudi 17 juillet 2025 à 16h30 au crématorium de DAX. Ni fleurs, ni plaques.
Adishatz Jean-Jacques.