Mensuel à périodicité variable de Solidaires Finances Publiques des Landes
A la lecture des orientations budgétaires du gouvernement pour 2026, le premier mot qui nous vient à l’esprit, c’est le mépris :
Mépris des salarié.es avec l’idée de supprimer 2 jours fériés,
Mépris de la justice fiscale, en refusant d’aller chercher des recettes dans les poches des plus fortunés,
Mépris de la transition écologique avec l’absence de mesures fortes en la matière,
Mépris des services publics, donc des citoyens, en diminuant les budgets de fonctionnement,
Mépris des fonctionnaires avec la poursuite du gel des rémunérations,
On pourrait continuer cette liste encore longtemps tellement l’idéologie ultrrra libérale impose l’austérité budgétaire au mépris de toutes les aspirations populaires.
Cette politique, initiée depuis plusieurs années, prend avec les gouvernements Macron une tournure très violente. Il n’est donc pas étonnant qu’un mouvement social, certes disparate mais de fond, se dessine pour le 10 septembre afin de dénoncer cette politique méprisante.
« Quand tout sera privé, nous serons privés de tout »
Il est de notre responsabilité, tant individuelle que collective, de nous battre ensemble pour imposer d’autres choix ! Alors rendez-vous très prochainement en HMI pour discuter et nous organiser afin d’inverser la tendance.
Lire le journal en entier Conflit_57_def.pdf
En cette nouvelle année, l’ensemble de notre équipe militante SOLIDAIRES FINANCES PUBLIQUES 40 vous adresse ses meilleurs vœux de santé, de bonheur et de réussite.
2025 débute dans un contexte politique, économique et social compliqué. Un nouveau gouvernement fragile mais dont le seul credo est de faire des économies.
Et nous connaissons bien la chanson : la piste privilégiée sera celle des fonctionnaires.
L’année 2025 sera donc de nouveau une année où nous devrons, avec détermination et espoir, relever la tête pour avancer et agir ensemble pour que nos missions soient toujours et encore au service de l'intérêt général, pour que la justice fiscale, sociale et environnementale soit au rendez-vous, pour que les droits et garanties de l'ensemble des personnels soient respectés et défendus, pour que nos emplois cessent d'être considérés comme des variables d'ajustement budgétaire, pour que nos conditions de travail soient améliorées.
Pour ce qui est des Landes, 2025 sera l’année de changement de directeur. A l’heure où nous écrivons le nom du successeur n’est toujours pas connu et nous ne savons pas s’il (elle) portera un nœud pap, une cravate ou un carré Hermès et s’il (elle) se déplacera en vélo électrique.
Lire le journal en entier : CONFLIT_56_JANVIER_2025.pdf
Après un premier round de négociations qui s’est soldé par l’abandon du DG sortant, le second round débutait en janvier avec un DG intérimaire et est sur le point de se solder par une fausse couche.
C’était ça ou rien, ça sera ça ou pas grand-chose et en plus il faudrait dire MERCI …
De qui se moque-t-on ? Simplement de 92 000 agents qui attendent à minima un rattrapage de perte de pouvoir d’achat.
Dans les Landes, les années passent et rien ne change : mal-être, signalements, droits d’alerte, saisines médecin, demandes d’audiences sans suite… C’est notre quotidien.
On se réunit entre encadrants et la sentence tombe : tout va mal mais tout va bien. On ne change pas une équipe en panne.
Lire le journal : CONFLIT_54_MARS_2024.pdf
Edito : Retraites, la reine des batailles !
Une fois de plus, notre système de retraites est violemment attaqué. Depuis 1994, c’est la 5ème fois qu’un gouvernement fait régresser nos droits à pension, en augmentant la durée de cotisations et l’âge de départ sans augmenter le montant des retraites, voire en le baissant avec la décote. A l’heure où les richesses produites créent des dividendes astronomiques, une meilleure répartition est possible.
Mais face à une idéologie libérale de plus en plus arrogante, seul un puissant mouvement social peut faire inverser la tendance. Pour cette mobilisation cruciale pour notre avenir, l’intersyndicale au grand complet est sur le pied de guerre, unie et déterminée. Dans les Landes, l’unité syndicale est aussi au rendez- vous, à la DDFiP comme dans les autres secteurs.
Il appartient donc aux salarié.es du privé et du public de s’emparer de ce conflit, d’être massivement en grève et en manifestation, et de discuter dès maintenant des suites du 19. Car bien évidemment, une journée, même très réussie, ne suffira pas et ous devons nous inscrire dans la durée. Jeunes ou moins jeunes, nous sommes toutes et tous victimes de cette réforme qui, en plus, se cumule aux précédentes.
Nous avons une occasion historique de faire avancer nos revendications pour protéger et améliorer nos retraites, saisissons-la avec détermination. Toutes les avancées sociales n’ont été obtenues que par des combats syndicaux, sachons nous en inspirer.
Lire tout le journal CONFLIT_52.pdf
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