Nous avons été destinataires de courriels du DG le 18 mai nous invitant à participer à une pseudo-démarche participative concernant l’avenir de la DGFiP, qualifiée de grand « remue-méninges ». Le personnel est invité à s’exprimer « librement » sur l’avenir des métiers, les conditions d’exercice des missions et les relations avec les partenaires.

Quelle blague !

Les agents n’ont jamais été écoutés, auparavant !

En effet, depuis des années, Solidaires Finances Publiques, n’a de cesse de dénoncer, de combattre les réformes engagées telles que le NRP, la démétropolisation, les Lignes Directrices de Gestion. Depuis le début, nous avons mis en avant la logique de casse des missions, de perte de technicité, de pertes de repère, de dégradation des conditions de travail pour les personnels.

La DG n’est donc pas sans connaître les causes profondes des problèmes et les solutions possibles, comme elle ne peut pas ignorer l’observatoire interne qui met également en lumière l’état des lieux des missions, des structures, des emplois, des conditions de travail, les difficultés du réseau et le mal-être des agentes et des agents. Après la suppression de plus de 24 000 emplois en dix ans, nous constatons un désastre après les mouvements de mutations nationales avec 6 287 emplois non pourvus.

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pdfliminaire_ctl_22_juin_22.pdf