L’intelligence artificielle (IA) est aujourd’hui omniprésente dans nos vies personnelle et professionnelle. L’administration fiscale se veut pionnière de l’emploi de l’IA dans l’intérêt du service public et du recouvrement de l’impôt. Elle s’est progressivement immiscée dans nos métiers alors que les agents sont volontairement écartés dans toutes les phases de sa mise en place.
Le terme d’« intelligence artificielle » regroupe plusieurs catégories de technologies :
- le « data-mining » qui est une combinaison de méthodes de traitements et de recoupements de bases de données qui aboutit à l’émergence de listes d’anomalies ;
- le « machine learning » ou « apprentissage automatique » qui recoupe des méthodes utilisant des algorithmes permettant aux outils informatiques d’apprendre et de faire des prédictions ;
- le « deep learning » ou « apprentissage profond » qui modélise des données complexes et abstraites, efficace pour le traitement de données non structurées comme des images, des vidéos ou du texte ;
- l’IA générative qui a pour fonction de créer de nouveaux contenus originaux à partir de modèles d’apprentissage, ChatGpt étant l’exemple le plus connu.
Ces différentes technologies interrogent quant à l’avenir de nos métiers et du service public.
A travers le C.O.M. (Cadres d’Objectifs et de Moyens) 2023-2027, la DGFIP s’engage pleinement dans sa stratégie d’utiliser et de généraliser l’IA dans toutes nos missions.
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