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Le 29 août, nous nous sommes rendus avec nos camarades de Solidaires Finances Publiques de toute l’Inter-région à la Délégation à Nancy afin de nous entretenir avec le délégué, fraîchement arrivé en poste. Après la lecture de l’alerte solennelle de Solidaires Finances Publiques, nous avons pu échanger sur le problème des suppressions de postes et la charge de travail en forte augmentation, le manque d’attractivité de la DGFiP, la rémunération, le grand « remue-méninges », les surfaces trop petites dans les cités administratives rénovées et bien d’autres sujets.

 

Délégation 29 08 22

Listes d’aptitudes
N’oubliez pas de vous y inscrire, les dates limites de candidature sont fixées au 9 septembre 2022 pour les C en B et 13 septembre pour les B en A.


La demande est dématérialisée et doit être déposée dans l'espace RH-Agent de Sirhius, y compris si l'agent.e a déjà été candidat.e au titre d'une année précédente.

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Fin de l’abondance ? Pas pour les riches. Grève nationale le 29 septembre

Nourriture, électricité, essence, transports, logement, gaz, fournitures scolaires, abonnements divers :

pas un jour ne passe sans que nous voyons les prix flamber. Bien sûr, la guerre en Ukraine a un impact. Mais elle ne doit pas cacher le problème de fond : ce n’est pas la crise pour tout le monde. Les milliardaires et les millionnaires ne se sont jamais autant enrichis en France que ces dernières années (44,3 milliards d'euros versés au 2ème trimestre). Les versements des dividendes des grandes entreprises pour les actionnaires n’ont jamais été aussi importants. Pire, certaines entreprises en profitent pour augmenter artificiellement les prix : après les profiteurs de guerres, revoici les spéculateurs sur l’inflation … toujours sur notre dos.

Face à cela, le gouvernement ne fait quasiment rien :

des mesurettes et rien de précis concernant les superprofits. Pour l’heure, il faudrait se contenter de la “charité” de Total sur l’essence. Il appelle aussi à la fin de l’abondance alors que le SMIC à 1 300 euros ne permet pas de vivre dignement, et que l’inflation augmente plus vite que les salaires des travailleur-ses y compris des agent-es publics. L’Etat est bien le premier à ne pas montrer l’exemple et ose nous parler de “fin de l’abondance”.

Et du côté des patrons et des entreprises qui ont touché des dizaines de milliards d’aides et d’allégement de cotisations sociales

(au détriment de notre protection sociale), ce sont des larmes de crocodiles : il ne faudrait surtout pas augmenter les salaires, au risque de remettre en cause la sacro-sainte compétitivité et surtout leurs bénéfices. Car s’ils ne peuvent vous augmenter c’est pour défendre leurs intérêts : la vente de gros SUV, de résidences secondaires avec piscines et les voyages en jets privés augmentent en flèche… Ce sont les mêmes qui accélèrent la crise climatique. Cet été nous l’a encore montré avec les canicules, feux de forêts et inondations : il y a urgence écologique. Avec l’urgence sociale, c’est le capitalisme le point commun.

Nous n’aurons rien en attendant ou en demandant gentiment.

Nous ne gagnerons que ce que nous prendrons par notre action collective. Des mobilisations existent dans certaines entreprises, dans des administrations, dans des secteurs professionnels. Le problème est global. C’est pourquoi, pour gagner des augmentations de salaires, de pensions, d’allocations chômage, de bourses, de minimas sociaux, nous appelons avec la CGT et la FSU à converger sur la

Grève nationale interprofessionnelle jeudi 29 septembre

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"Inflation : ces salariés se mettent en grève pour une hausse des salaires car "le prix de la vie explose littéralement"

Alors que l'inflation a augmenté de 5,2% entre mai 2021 et mai 2022, certains salariés se mettent en grève pour réclamer des hausses de salaire. Côté patronat, on oscille entre compréhension et nécessité économique." France info 01/06/2022

"C'est une vague qui déferle sur la France, celle des mouvements de grève. Un peu partout dans les entreprises, les salariés entament des mouvements de protestation pour réclamer des hausses de salaire.

En cause, l'inflation qui atteint des sommets depuis plusieurs mois. La hausse des prix a, en effet, continué à grimper en mai, à 5,2% sur un an, selon les derniers chiffres de l'Insee. Elle dépasse désormais les 5% pour la première fois depuis septembre 1985. En avril, la hausse des prix atteignait 4,8% sur un an, ce qui constituait déjà un record, depuis, cette fois, le mois de novembre 1985. Elle s'explique largement par l'accélération des prix de l'énergie (+27,8% en mai après +26,5%), des services (+3,2% après +3%), de l'alimentation (+4,3% après +3,8%) et des produits manufacturés (+3% après +2,6%)." latribune.fr 21 Juin 2022