Voici en quelques lignes le compte-rendu de la grand messe « hebdomadaire » sur la remise en place du confinement :

Actuellement le taux de télétravailleurs dans le département est de 20,2 % . Ce taux est faible au vu des préconisations de la DG. Le directeur souhaite que ce taux passe au moins à 30 %. Les chefs de services n’ont pas besoin de validation de la direction pour la mise en place du télétravail ; c’est à leur libre choix en veillant à préserver les nécessités de service. Le télétravail peut être porté à 5jours/semaine, c’est un souhait de la DG.

 

A la question de SOLIDAIRE, s'il est possible d’aménager le temps de télétravail en le réduisant lorsque les agents sont à temps partiel?, la réponse est oui. Le lien avec les équipes de travail doit également pouvoir être maintenu. Toute latitude est donnée aux chefs de service pour organiser cette mise en place au mieux.

Bien entendu, l’activité des services doit continuer et des aménagements horaires sont possibles : arrivée et départ hors plage variable/fixe, mais aucune injection de temps ne sera faite. La régularisation des anomalies devra se faire par l’agent sur SIRHIUS. Les télétravailleurs doivent impérativement annoter dans SIRHIUS leurs horaires, ceci afin d’être couvert en cas de problème.

Actuellement il n’y a que 40 % des ordinateurs disponibles qui sont utilisés pour le télétravail. Ce n’est pas suffisant. Le ministre a adressé un mail à 600000 entreprises pour qu’ils s’adressent au SIE afin de négocier des délais. Le télétravail doit permettre de répondre aux prochaines demandes s’il est davantage développé. C’est une directive ministérielle !

SOLIDAIRE est intervenu pour insister sur les difficultés des personnes restants en présentiels et qui doivent pallier aux absences (courrier, téléphone, accueils qui doivent rester ouverts,), selon Le directeur lors du prochain CT il en sera question avec les nouvelles modalités d’accueil !!!! Pas satisfaisant comme réponse dont acte ! On peut craindre le pire sur ce sujet !!!

A une autre de nos questions concernant les tensions entre les usagers et les agents, la réponse a été « débrouillez-vous !  Faites au mieux, la caisse doit être ouverte» ! On en revient toujours à l’organisation de base qui doit être bricolée par les chefs de services.

Quant à l’indisponibilité d’Hélios les 12 et 13 novembre , les grandes trésorerie seront fermées. Cela ne veux pas dire que les agents sont dispensés de venir travailler. Il n’y aura pas d’autorisation d’absence. Les trésoreries mixtes seront quant à elles ouvertes.

En matière de contrôle fiscal, à une question d’une OS, le maximum doit être fait en télétravail et ce n’est pas incompatible avec la mission.

A ce jour, pour répondre à une question de la CGT, il y a 17 malades du COVID, aucune hospitalisation et 25 cas contacts. SOLIDAIRE a voulu se faire préciser la notion de cas contact. Selon la Direction, il s'agit d'une personne ayant été en contact d’une personne « malade » de manière rapprochée, sans port de masque. C’est le médecin de prévention qui décide si la personne doit être arrêtée ou pas. Une personne en attente de résultat de test après avoir côtoyé une personne malade n'est pas mise en ASA pendant ce temps. La direction devrait adresser aux OS la note qui précise les mesures. Solidaire est en désaccord total avec cette vision locale qui va à l'encontre des prescriptions du Secrétariat général, des ARS et du Ministère de la Santé.

Un « cas-contact » doit rester chez lui pendant 7 jours en télétravail si possible ou en arrêt sur avis du médecin de prévention et/ou de la CPAM.

SOLIDAIRE revient sur les services excentrés afin de savoir quelles sont les préconisations en matière de restauration. Pour le directeur si 1 ou 2 personnes peuvent manger ensemble avec les distances de sécurité cela est possible en désinfectant avant et après le repas, et il faut bien aérer. Il précise également que lorsqu’un cas « COVID »est identifié, les locaux sont complètement désinfectés.

La CFDT souhaite connaître le protocole en cas de contrôle de régie lorsque les régisseurs sont réticents en raison du COVID. Ce n’est pas une raison pour le directeur, les contrôles doivent se faire d’autant que les chiffres en matière de vérification de régie ne sont pas bons. Il rappelle que les comptables peuvent être mis en cause si négligence.

A la question de FO, il n’y aura aucun impact sur le poste des rémunérations suite aux arrêts maladie « COVID » pas de consignes de basculement en1/2 traitement. Si longue maladie, c’est le comité médical qui devra se prononcer.

L’administration va fournir des ordinateurs portables aux OS permettant notamment de tenir des visioconférences. La direction souhaite que les prochaines réunions soient faites en vidéo.
Prochaine réunion le 17 novembre.

SOLIDAIRE interpelle le directeur pour connaître les mesures liées au plan « vigipirate » qui semblent bien dérisoires (affiches). La consigne est que « chacun doit faire bien attention et signaler toute personne suspecte », et normalement les chefs de services ont dû relayer la note précisant les mesures. Nous demandons à ce que les coordonnées d’appels rapides à la police soient communiquées à plusieurs personnes indépendamment des chefs de services qui ne sont pas toujours présents. A notre demande, il n’y a pas de local refuge, « panique-room » dixit le directeur. Par contre, oui il faudra faire des test incendie et test attentat dès la fin du confinement. Cela n’est franchement pas satisfaisant !!!