Avec la montée du nouveau variant omicron que notre DDFIP a comparé "au décollage d'une fusée", c'est le retour des audioconférences pour faire le point sur la situation sanitaire. Pour preuve de la croissance exponentielle des cas positifs, le directeur a cité les chiffres nationaux: à peine 350 cas il y a 15 jours, un peu moins de 700 la semaine dernière et 961 cas à la date du 3 janvier 2022!

Les directeurs étaient donc en audio hier avec le DG pour faire un point sur les mesures prises pour lutter contre cette flambée du virus:

  • 1er point: il faut maintenir le service public et toutes nos missions (nous ne sommes pas en PCA)
  • 2ème point: attention encore accrue sur les gestes barrière; une nouvelle distribution de masques (tissu), gel hydroalcoolique etc est d'ailleurs prévue pour la DDFIP71
  • 3ème point: interdiction formelle des réunions de convivialité (galette, départs en retraite...) sur le lieu de travail
  • 4ème point: mise en place obligatoire de 3 (voire 4) jours de télétravail pour toutes celles et tous ceux qui étaient déjà télétravailleurs antérieurement. Par ailleurs il sera proposé aux personnels qui n'étaient pas encore inscrits dans le processus de télétravail de le faire (sous réserve des contraintes techniques et matérielles "extérieures" type mise à disposition du matériel informatique idoine). Un système de contrôle de ce respect de l'obligation va être mis en place par la Direction, le DDFIP rappelant à cette occasion que cette obligation a été mise en place dans le privé et sera contrôlée par l'inspection du travail et que nous ne pouvons donc pas y déroger
  • 5ème point: les schémas d'isolement (cas contact ou cas positif) sont du ressort exclusif du médecin de prévention car le schéma vaccinal est couvert par le secret médical.

Solidaires Finances Publiques est intervenu sur l'obligation de télétravail exceptionnel imposé aux nomades (avec saisie dans SIRHIUS), en demandant de préciser s'il fallait l'entendre au sens strict, comme 3 jours de travail au domicile, ou plutôt comme 3 jours de non-présence dans les locaux de l'administration, et s'il était possible de fractionner par 1/2 journées. Le directeur nous a rappelé que l'objectif est de limiter les interactions et qu'à son sens, il faut effectivement plutôt l'entendre comme des journées de non-présence au bureau (ce qui inclurait les journées ou 1/2 journées d'intervention en extérieur), et que rien ne semble empêcher le fractionnement par 1/2 journées, en précisant cependant que cette réponse était donnée sous réserve d'expertise, et que des consignes précises seraient données dans les prochains jours.