Le CSAL et sa formation spécialisée étaient réunis ce mardi 30 mai pour évoquer un certain nombre de sujets.
La matinée a été consacrée aux travaux de la formation spécialisée (ex CHSCT); après que la note d'orientation ministérielle nous ait été présentée, un point a été effectué sur le budget de la formation. Sur un budget local total d'environ 79000€, des dépenses ont d'ores et déjà été engagées à hauteur de 23900€, auxquels s'ajoute le coût des formations actuellement budgété à 28000€, ce qui laisserait une enveloppe disponible de 27000€. Outre quelques dépenses proposées en réponse aux risques signalés dans le dernier DUERP, des dépenses imprévisibles vont devoir être engagées, réduisant sérieusement le budget disponible. Solidaires Finances Publiques 71 a alors évoqué la question de la demande d'expertise sur les risques psycho-sociaux générés par le NRP, décidée sous la mandature précédente, demandant si on avait une idée du coût prévisible. En l'absence de précisions, un groupe de travail va être organisé, notamment pour tenter de cibler le ou les services où cette demande d'expertise serait le plus pertinente.. Le Médecin de prévention nous a ensuite présenté son rapport d'activité, puis l'assistant de prévention a évoqué le bilan des exercices d'évacuation incendie (bilan plutôt positif dans l'ensemble). Après avoir brièvement discuté des différents groupes de travail à mettre en place, les fiches de signalement et les accidents de service ont été évoqués, amenant le constat d'une recrudescence des situations tendues condusiant à la rédaction de ces fiches. Solidaires Finances Publiques 71 rappelle à tous les agents du département que les incivilités, injures et agressions verbales sont intolérables et doivent systématiquement faire l'objet d'un signalement auprès de l'assistant de prévention et du référent protection juridique selon la procédure prévue (fiche en ligne sur Ulysse 71).
L'après-midi a été consacré aux travaux du CSAL, avec un ordre du jour très dense:
- information sur le budget
- bilan de la formation professionnelle
- présentation du rapport d'activité 2022- point d'information sur la création du SAPF d'Autun et du SDIF de Mâcon
- campagne déclarative des revenus 2023.
Solidaires Finances Publiques 71 a souhaité intervenir sur le sujet des réformes de structures et en particulier sur le SDIF, aucune nouvelle information ne ressortant de la fiche présentée pour le SAPF par rapport à celle présentée en septembre 2022. En revanche, sur le SDIF, nous avons appris le maintien d'une antenne PELH supplémentaire à celle prévue initialement à Chalon, sur le site de Paray le Monial; nous avons donc posé la question de la pérennité de ces antennes, puisque dans les documents initialement présentés en septembre 2022, il était mentionné "l'évaporation naturelle" des postes donc un maintien tant que les agents actuellement en poste y demeureraient. Le DDFIP ne s'est pas engagé sur une durée quelconque, répondant toutefois que la question ne se posait pas tant que lesdites antennes gardaient leur efficience et leur intérêt. En réponse à nos inquiétudes sur une potentielle perte de technicité suite à des mutations et des départs en retraite, il nous a indiqué attendre le mouvement local, et qu'en fonction des résultats de celui-ci, des ajustements notamment en matière de répartition des tâches pourraient être décidés. Il a tenu à rappeler à cette occasion la situation difficile de notre département en termes d'effectifs, mentionnant les vacances de postes dans les grades C et B qui vont le conduire à ne pas pouvoir pourvoir tous les postes disponibles. Enfin, nous l'avons interrogé sur le déménagement et l'installation du service, qui va impacter d'autres services de la Cité Administrative, à ce jour il n'y a pas de date de fixée mais un rétroplanning devrait prochainement être élaboré (et communiqué).
Les débats ont également été assez longs et animés par rapport à la présentation de la campagne IR, puisque ce point a été l'occasion de dénoncer les conditions de réception du public extrêmement dégradées. La question qui se pose est celle de savoir si cette année est "un épiphénomène malheureux" avec un surcroît de réception lié à GMBI, ou s'il faudra à l'avenir revenir aux pratiques antérieures avec un renforcement des structures d'accueil et de potentielles extensions des horaires de réception.