En ce jour très particulier de cérémonie d’ouverture des JO, Solidaires Finances Publiques est parvenu à arracher quelques avancées pour les agents et agentes de la DRFIP Paris :

  • prise en charge des frais de repas dans la limite de 20 € pour les collègues de Tolbiac privés de toute solution de restauration, la Direction ayant été informée par Solidaires que le restaurant Olympie (ça ne s’invente pas) était fermé aujourd’hui ;
  • attribution de 30 minutes supplémentaires pour les collègues de Londres dont la seule solution de restauration proposée a été Réaumur (solution dont nous continuons à dénoncer le fait qu’elle soit tout à fait insuffisante et inopérante pour une grande partie des collègues).

 

Mais en cette journée qualifiée à tout niveau d’exceptionnelle, la DRFIP Paris n’est clairement pas à la hauteur.

Nous n’avons cessé d’interpeler la DGFIP, tant au niveau local que national, qu’en raison des tensions organisationnelles et sécuritaires, notamment dans les transports, le bon sens aurait été de fermer les sites et d’accorder une autorisation d’absence aux agentes et agents de la DRFIP.

Hier encore nous insistions auprès de la direction sur la situation des collègues qui ne peuvent pas télétravailler, en particulier à la gestion de site.

Mais la DRFIP est restée campée sur sa position de principe selon laquelle aucun cadeau ne doit être fait aux agentes et agents de cette direction, pas même la banalisation des horaires variables pour une journée, quelle que soit leur implication, et quelles que soient les circonstances.

 

Nous souhaitons bon courage à l’ensemble des collègues qui travaillent aujourd’hui en présentiel, et en particulier à ceux et celles qui prennent le train.

 

Solidairement,

Le bureau de section Solidaires Finances Publiques Paris

Le 17 juillet, Solidaires Finances Publiques Paris a adressé un message à la DRFIP concernant la journée du 26 juillet, date de la cérémonie d’ouverture des JO (lire le message).


En raison de l’extrême difficulté à se déplacer en cette journée exceptionnelle, nous avions demandé :

  • la fermeture des accueils sur RDV pour toute la journée du 26 juillet,
  • la fermeture des sites des finances publiques de la DRFIP l'après-midi,
  • le placement des agentes et agents de la DRFIP Paris en autorisation d'absence exceptionnelle le 26 juillet après-midi.

Vous trouverez ci-dessous la réponse de la Direction (obtenue après relance) :

Je reviens vers vous suite  votre message ci-dessous.

La DRFIP a dores et déjà adapté les conditions d'organisation de l'activité de ses services durant les JOP, par note de service départementale du 13 mai 2024 et nous avons eu l'occasion, ces derniers jours,  d'échange avec les chefs de service, concernant quelques situations individuelles signalées.

Par ailleurs, au regard des conditions de transport prévues à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des JOP (https://cdn.paris.fr/paris/2024/07/09/24055_dp-mobilite-jop2-vdef-bmAD.pdf), les mesures exceptionnelles ci-dessous sont retenues pour cette journée du vendredi 26 juillet :
- les chefs de service sont invités à faciliter le télétravail, sous réserve des nécessités de service ;
- l'APRDV physique sera  maintenu le vendredi 26 juillet matin, de 9h30 à 12h45 (sauf pour les trésoreries amendes qui n'assureront en principe pas d'APRDV physique) ;
- l'APRDV téléphonique sera adapté : les derniers créneaux de RDV téléphoniques seront proposés à 14h30 ;
- les agents présents sur site seront autorisés à quitter leur service durant la plage fixe, à compter de 15 heures, sans que cela ne remette en cause leurs obligations horaires réglementaires.

Je vous précise que ces dispositions vont être communiquées par message à l'ensemble des agents de la DRFIP.

 

Cette inflexible réponse, qui maintient les sites ouverts l’après-midi et refuse toute banalisation des horaires variables pour la journée, marque une nouvelle fois l’absence de considération de cette direction envers ses agentes et ses agents ; une direction plus que jamais déconnectée de la réalité, qui se réfère à une note de mai et refuse d’adapter ses positions de principe à l’ampleur des restrictions de circulation chaque jour plus concrètes et dont le détail n’a été rendu public que le 9 juillet.


Cette absence de geste, à l’heure où tant d’efforts sont demandés à chacune et chacun, sera sans nul doute appréciée à sa juste valeur.

levons le pied

 

Les notes concernant les listes d'aptitude pour le passage de C en B et de B en A 2025 sont sorties.

Les dates limites de dépôt des candidatures sont :

- le vendredi 6 septembre pour le C en B (passage au grade de contrôleur de 2° classe des finances publiques)

- le mardi 10 septembre pour le B en A (passage au grade d'inspecteur des finances publiques)

La saisie des candidatures se fait via SIRHIUS (libre service agents/ ma carrière/ liste d'aptitude de B en A ou C en B)

Attention à bien t'assurer que ta demande a été prise en compte, l'application n'ayant pas prévu d'accuser de réception de la demande.

Il n'existe plus de CAP Locale et Nationale pour cet acte de gestion cependant il est absolument indispensable que tu nous informes et nous communiques ton dernier CREP afin de pouvoir suivre ton dossier et interroger l'administration sur le positionnement de ton dossier et son évolution à plus ou moins long terme.

Adresse d'envoi pour les dossiers: solidairesfinancespubliques.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

RAPPEL: suite à l'accord signé entre le DG et les organisations syndicales le volume de promotions inter-catégorielles a sensiblement augmenté de: + 200 pour 2024 et 2025, dont + 130 pour les C en B, et + 70 pour les B en A.

Pour la LA 2024 : Pour Paris 26 promu.es de C en B et 7 promu.es de B en A.

Solidairement.

Le bureau de section Solidaires Finances Publiques Paris

Et bientot sur vos bureaux.

Vous trouverez au sommaire :

  • L'édito                                                                                    
  • Malaise en brigades de vérification                                            
  • Conditions de travail dégradées : le mépris de la DRFIP              
  • CAP : le droit au recours