Le 19 mai dernier, la DRFIP a publié une liste désespérante de fiches de postes pour les affectations au 1er septembre : seulement 47 postes sur 37 services proposés pour tout Paris, principalement en direction et quelques services de gestion fiscale.
Aucun poste pour les sites de Reims, Paradis, Meuniers, et un seul sur le site Paganini.
Sachant que les 34 A qui ont été affectés à Paris au mouvement national doivent être affectés au niveau local, il ne restera plus que 13 postes disponibles pour les 1000 inspecteurs et inspectrices déjà en poste à Paris alors qu’ils et elles étaient 250 à participer au mouvement local l’année dernière.
La DRFIP Paris a donc décidé de bloquer les agents sur leur poste !
La sphère du contrôle fiscal est purement et simplement reléguée au rôle de variable d'ajustement que l’on peut sacrifier au gré de l’évolution de la gestion des pénuries. Alors que les vacances d’emplois en BDV dépassent les 50, seules 5 appels à candidature sont proposés dont 4 en brigades spécialisées.
Du côté du contrôle patrimonial censé être particulièrement rentable sur un territoire à enjeu comme Paris, un seul poste est proposé en PCRP, et aucun en BPR comme en BCFI. Les postes créés sur le papier l’année dernière resteront donc vacants.
Et bien évidement, à l'heure où l’on sonne le glas des PCE (dont la mort annoncée par la note du 15 mai dernier prévoit le transfert d'emplois en DIRCOFI dès 2026), aucun poste n'est proposé dans ces services.
Pour un grand nombre de collègues, il n’est donc plus possible d’évoluer au sein de la DRFIP Paris, plus possible de quitter son service, surtout s’il y a des réserves dans les CREP (compte-rendu d’évaluation professionnelle).
La seule option qui demeurre est de candidater à l’extérieur de la DRFIP et de cliquer sur passerelle comme les y invitent les flashs mobilités que les inspecteurs et inspectrices vont désormais recevoir chaque semaine.
Pour Solidaires Finances Publiques Paris, la décision de la Direction de limiter les appels à candidature est inacceptable alors qu’elle avait toute liberté de publier des fiches de poste pour l’intégralité des postes vacants.
Solidaires Finances Publiques Paris revendique le maintien de véritables mouvements nationaux et locaux, comprenant les titulaires et les premières affectations, avec une affectation nationale la plus fine possible, où les personnels sont départagés selon la règle de l'ancienneté administrative en prenant en compte les priorités et critères supplémentaires prévus par les lignes directrices de gestion.
Et de notre combat dans les médias :
- contre le NRP et notamment la fermeture du site d’Argonne qui est notre dernière implantation en QPV (quartier prioritaire de la ville)
- contre les suppressions d’emplois
- pour le maintien de nos accueils et du service public des impôts au plus près des parisiens et parisiennes.
Au journal 19/20 de France 3 du 23 mai :
Reportage vidéo de l'AFP :
Et retrouvez les articles dans (ouvrir les liens dans un nouvel onglet pours accéder aux articles) :
A Paris, la fermeture d'un centre d'impôts dans un quartier populaire inquiète les habitants...
A Paris, la fermeture d'un centre d'impôts dans un quartier populaire inquiète les habitants...
Et également dans :
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
En plus d'Argonne, la mobilisation continue à Tolbiac avec la distribution de tracts et la signature d'une pétition au public contre la fermeture du site.
![]() |
![]() |
![]() |
Pour lire la liminaire en entier, cliquer sur l'image ci-dessous :
Magnifique action ce matin place de l'Argonne (19e) pour la défense du service public des impôts et contre la fermeture des sites parisiens de la DGFIP.