La journée de grève nationale à la DGFIP du 16 septembre marque un tournant dans la mobilisation des agent.es des Finances publiques . Les taux de grève atteignent des niveaux inégalés depuis le conflit de 2000. Même si au moment où nous écrivons ces quelques lignes nous n'avons pas le chiffre de grève national consolidé, certains départements comme le Lot, le Finistère, le Gard, où l'Orne dépassent les 60% de grévistes. 6 départements sont à plus de 50% et 50 départements sont à plus de 40% .

 Sur Paris, bien que nous n'ayons toujours pas les informations sur la géographie revisitée, les agent.es étaient en grève à 29,16%, dont 5,13% de A+; 22,63% de cadres A: 37,78% de cadres B et 32,22% de cadres C.

Ces chiffres de grève sont pour nous un signal fort des collègues parisiens et un tremplin pour amplifier la mobilisation. Notre ministre, M. Darmanin a d'ores et déjà fléchi car il a annoncé avant la grève un nouveau calendrier et du temps pour la concertation. A nous de le faire reculer définitivement, à nous de continuer la mobilisation, les actions, la grève pour le retrait du plan Darmanin.

Dès le 17 septembre des assemblées générales se tiendront sur les sites parisiens suivants :

  • Saint-Sulpice 13h
  • Paganini 13h
  • Beuret 13h
  • Reaumur 13h
  • Londres 13h
  • Argonne 13h

Deux sites (Michel Le Comte et Godefrroy cavaignac ) ont décidé de reconduire le blocage de leur site.

Les assemblées générales doivent se tenir sur l'ensemble des 27 sites tout au long de la semaine pour décider collectivement des suites à donner qui peuvent être : blocages, blocages tournant, marche pour les services publics, interpellation des élu.es, tractage aux usagers...

 

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