L'intersyndicale interprofessionnelle appelait ce 17 septembre à une journée de grève et de mobilisations. Solidaires Finances Publiques et la CGT Finances Publiques ont décidé de s'y inscrire et d'appeler les agent.es de la DGFiP à y participer.
Ce choix était motivé par le fait que nous considérons que les enseignements de la crise, encore active, n'ont pas été tirés. Au contraire, les pouvoirs publics s'entêtent dans leurs orientations et poursuivent voire accélèrent les réformes, y compris à la DGFiP. Ainsi, l'absence des services publics dans le plan de relance illustre bien les choix dogmatiques de ce gouvernement. Les services publics sont au cœur de fonctionnement de l’État et des collectivités territoriales. Ils ont démontré leur utilité et leur efficacité durant la première phase de la crise sanitaire. Pourtant ils sont encore et toujours ignorés et les agentes et agents publics avec eux.
Cette journée marque la relance des mobilisations. Elle répond aux relents liberticides justifiés par la crise sanitaire et exprime notre volonté collective d'un changement profond de société. Elle ne conduira certes pas immédiatement à la satisfaction de toutes les revendications, mais elle était légitime et nécessaire, ne serait-ce que pour faire date. Elle a bien exprimé une colère masquée, mais qui ne doit pas se museler.
Avec 11,79% de grévistes à la DRFIP 75, cette journée est pour nous encourageante. Elle marque à nouveau le temps de la lutte et des résistances que nous devons, dans les semaines qui viennent, de façon unitaire et le plus large possibile amplifier pour ne pas voir disparaitre notre service public de proximité et nos acquis sociaux.