Afin d'essayer d'endiguer les contaminations au Covid, le gouvernement a décidé d'instaurer un couvre-feu généralisé à 18H. Dès cette décision prise, les organisations syndicales de la DGFIP tant au niveau national qu'au niveau local ont demandé la mise en place de la banalisation de la journée de travail afin de faciliter la vie quotidienne des agentes et agents , afin d'éviter dans les métropoles, en particulier, les transports en commun bondés. Face aux arguments des organisations syndicales, la Direction Générale a refusé catégoriquement cette banalisation prétextant que le couvre-feu n’entraînait aucune perturbation, que les services publics étaient ouverts et que les agent.es avaient à leur disposition leur carte professionnelle et les dérogations. Bref circulez, y 'a rien de changé !

Au niveau local , la Direction parisienne a permis que nous puissions pointer plus tôt (7H au lieu de 7h30) et puis...c'est tout. Nous pouvons donc (pour celles et ceux qui n’ont pas de contraintes particulières)  pointer à 7h du matin mais sans partir avant 16h puisque les plages fixes obligatoires sont maintenues. Ah non, si certain.es collègues ont des difficultés, ils pourront se rapprocher de leur chef.fe de service et des services RH pour trouver des solutions individuelles.

Pour Solidaires Finances Publiques, la lutte contre l'épidémie, la protection des agentes et des agents , la victoire contre le virus est une priorité. Car plus l'épidémie dure, plus les coûts psychologiques, sociaux et démocratiques, sont et seront lourds. Dans ce sens, ne pas enfermer les agent.es dans le tryptique "métro-boulot-dodo" est également important. Permettre aux agent.es de pourvoir "respirer", tout en les protégeant des lieux de contaminations potentiels (métro, RER, train...) est aussi une priorité. Mais de ça à priori notre direction régionale, notre Direction Générale n'en a rien à faire. Pour notre part, nous considérons que l'Etat devrait être exemplaire, or depuis le début de la pandémie il n'en est rien !

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