La gestion des punaises de lit en cette période estivale aura été calamiteuse à la DRFIP Paris, à l'image de la gestion générale de cette direction.
La DRFIP a commencé par minimiser le problème des punaises de lit en opérant des contrôles puis des traitements sur des espaces limités sur 2 sites (Godefroy Cavaignac et Réaumur) malgré nos demandes répétées d’étendre les contrôles à l’ensemble des sites infestés, et les traitements à des zones élargies.
Résultat : les zones d’infestation se sont étendues aussi bien à Godefroy Cavaignac (du 3e étage vers les 4e et 5e étages) qu’à Réaumur (du 5e vers le 3e étage).
Le site du 11e a donc dû être fermé pendant 15 jours pour traitement intégral, et ce n'est peut-être pas fini. Des agents du site ont vu une punaise vivante et un nouveau contrôle de la zone est prévu mardi prochain, non sans de nouvelles tergiversations de la direction sur l'opportunité de refaire passer un chien.
Par son entêtement dogmatique à refuser la moindre ASA, la DRFIP a aggravé la situation en décidant d’envoyer les collègues concernés des sites de Godefroy et de Réaumur en zone de repli sur le site de Notre-Dame-des-Victoires.
Résultat : le site de NDV est à son tour infesté dans 2 zones de 2 services différents.
Pendant toute cette période, Solidaires Finances Publiques n'a cessé d'interpeller la DRFIP Paris afin qu'elle prenne enfin des décisions responsables, à savoir :
- prendre au sérieux la moindre suspicion d’infestation et cesser de tergiverser à contrôler et recontrôler les sites concernés;
- traiter l'intégralité des sites concernés afin que les punaises ne migrent pas vers des zones non infestées;
- changer les fauteuils situés dans des zones infestées;
- placer l’ensemble des agents concernés en ASA;
- cesser d’imposer le télétravail à des collègues qui ne sont pas expressément volontaires;
- banaliser la journée de travail (pointeuse) lorsque les agents sont obligés de quitter le site plus tôt pour cause de traitement;
- placer en ASA les agents victimes de punaises à leur domicile, dans la mesure où ils ne peuvent pas travailler, afin qu’ils puissent gérer la situation (recherche d’entreprises, de financement, traitements du domicile, contrôles, remplacement des meubles, des vêtements…).
La directrice régionale doit cesser de jouer avec la sécurité sanitaire des agents !