Cela fait plusieurs mois déjà que Solidaires Finances Publiques alerte les personnels sur le sombre avenir de la DGFIP dans le cadre notamment du programme CAP 22.

Beaucoup de collègues n'ont pas conscience de ce qui se trame et certains espèrent même que nous nous trompions voir que cela ne les impactera pas.

Nous n'avons pas pour habitude de donner de fausses informations ou d'affoler pour rien. Mais depuis quelques jours, nos craintes deviennent réalité en particulier concernant la géorgraphie revisitée.

Lors de l'audience collective du 24 janvier, où nous avons interpellé notre DRFIP , sur la géograpgie revisitée, ce dernier nous a dit ne pas savoir grand chose même si en effet, des "locaux étaient disponibles à Montargis pour accueillir des services parisiens mais pas obligatoirement des services de la DRFIP 75". Il nous a tout de même confirmé que les SPF étaient suceptibles de quitter Paris.

Mais à priori les n°1 de la DGFIP en savent beaucoup plus que cela.

La preuve ? Lors de l'envahissement du comité technique local de Vendée le 5 février  par les agentes et agents et leurs organisations syndicales, le DDFIP de Vendée a indiqué que la cible assignée par la Centrale pour le département de la Vendée est :

En matière d'emplois : la suppression de 100 emplois en 3 ans (actuellement cette DDFIP compte un peu moins de 500 agentes et agents ) autrement dit c'est 20% des emplois qui vont être supprimés.

En matière de structures : 1 seul SPF, 2 SIE, 2 SIP, suppression de 22 trésoreries et concentration des tâches industrialisables dans un nombre limité de back-offices (au nombre de 3); création de 2 ou 3 agences comptables (Pairi Départementale, trésorerie des Hôpitaux) et une multiplicité de front-offices; réflexion en cours sur la création d'un pôle unique de contrôle.

Les directeurs y compris le DRFIP 75 connaissent déjà leur feuille de route en terme de suppressions d'emplois et de destructions de nos sructures pour les 3 ans qui viennent .

Nous devons également savoir, c'est notre avenir qui est entre leurs mains !

Notre mobilisation est désormais notre seul recours !