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C'est ce message insupportable que les collègues doivent subir quotidiennement… entre les appels et les mails incessants, les contribuables à l'accueil, ce message est un test pour leur infinie patience.
E-contacts, ADELIE, ADONIS, RSP, MEDOC, etc...etc… La liste des applications régulièrement indisponibles s'allonge sans cesse, comme les bras d'un Jean-Michel Blanquer lors d'une chorégraphie scolaire endiablée.
À cause d'une bande passante digne d'un pays sous développé, et constamment encombrée par les vidéos d'auto-satisfaction à la gloire d'un Directeur Général de plus en plus déconnecté, les collègues se sentent comme un concurrent du Vendée Globe à la dérive, abandonnés au milieu de l'océan. L'indisponibilité prolongée de e-contacts en décembre dernier, par exemple, a constitué une véritable galère pour les naufragés du fond de solidarité...
À quand un réseau informatique digne de ce nom, avec des applications qui fonctionnent correctement ? À ce stade d'exaspération, on s'en contenterait largement.
Parce que nous avons peut-être un conjoint, une conjointe,
un enfant, un membre de notre famille ou des ami.es concerné.es :
Du 22 mars au 4 avril 2021, les salarié·e·s des particuliers employeurs, des entreprises et des associations comptant moins de 11 salarié·e·s pourront voter par correspondance ou par voie électronique pour des listes régionales de représentant·e·s présenté·e·s par les organisations syndicales, dont Solidaires.
Ces élections, qui concernent près de 5 millions de salarié·e·s, sont importantes pour notre Union syndicale, puisqu’elles permettent de mesurer la représentativité interprofessionnelle, influençant ainsi le nombre de conseillers prud’homaux que chaque organisation peut désigner. Elles permettent également de désigner les membres des Commissions paritaires régionales inter-professionnelles.
Si pour beaucoup d’entre nous, nous ne sommes pas directement concerné·e·s, en dehors de notre travail, nous en connaissons plein, dans notre famille, parmi nos ami·e·s, là où nous faisons nos courses… alors nous pouvons faire campagne ! Et dès maintenant, les inciter à vérifier leur inscription sur la liste électorale.
Solidaires Finances Publiques et la CGT Finances Publiques, tant au niveau national que local, ont appelé les agent.es des Finances Publiques à se mettre en grève le jeudi 4 février car plus que jamais la lutte, la résistance aux politiques de destruction de notre administration; de nos droits et garanties est légitime et nécessaire !
Dans un contexte anxiogène, de crise sanitaire, économique et sociale, nous savions que c'était un défi d'appeler à cette journée de grève et de manifestations. Dans ce contexte, 12% des agentes et agents de Paris étaient en grève ce jour là, montrant ainsi leur détermination à défendre leurs missions, leurs emplois et leur service public de proximité.
Ce jour là, nous avons également organisé une action de visibilité sur le site de la Direction Parisienne de Réaumur, où 80 agentes et agents sont venu.es inaugurer le mur des 225 suppressions d'emplois et remettre à notre DRFIP , les premières pétitions concernant la banalisation de la journée de travail.
Tu trouveras ci-dessous (clique sur l'image pour que le PDF s'ouvre) la déclaration liminaire des élu.es de Solidaires Finances Publiques lors du Comité Technique Local du 5 février ayant pour ordre du jour :
- Les ponts "naturels" de 2021
- Le bilan des entretiens professionnels 2020
- Le bilan 2020 des paiements de proximité en numéraire et par carte bancaire auprès des buralistes
- Le bilan au 11 janvier 2021 des demandes FDS suivies par les services de la DRFIP 75
- Questions diverses
Bonne lecture !
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