Le Comité Technique Local consacré aux "emplois" à Paris est convoqué en première séance le 14 janvier 2021. Solidaires Finances Publiques ne siégera pas au CTL suppressions d’emplois 2021 convoqué ce jour là.
Il est hors de question de nous asseoir à la table de celles et ceux qui décident de quel poste sera supprimé et dans quel service. Nous ne participerons pas à ce semblant de dialogue social, où les directeurs nous servent sempiternellement les mêmes arguments.
Nous ne participerons pas à un CTL où malgré les arguments des élu.es, malgré le vote à l'unanimité contre , le DRFIP validera ces 225 nouvelles suppressions d'emplois. Ces nouvelles suppressions d'emplois fragiliseront un peu plus les services et les missions concernés, mettront encore un peu plus en difficulté les agent.es et réduiront un peu plus les possibilités de mutations. Nous laissons donc la responsabilité au DRFIP d’expliquer aux agent.es et chef.fes de services la subtilité des raisons qui ont poussé à choisir de supprimer tel emploi à tel endroit.
Solidaires Finances Publiques considère que toutes les missions de la DGFiP (donc tous les personnels) sont essentielles. Notre activité depuis le début de la pandémie renforce encore cette conviction.
Pour Solidaires Finances Publiques , ces 225 nouvelles suppressions d'emplois sont illégitimes et sont la cause principale de toutes les restructurations, involutions et dégradations de nos conditions de travail. Et face à cela, la Direction Générale, notre DRFIP tentent de cacher la misère par des néologismes tels que NRP ou des mensonges tels que «relocalisations».
Voilà pourquoi Solidaires Finances Publiques Paris ne siégera pas à la 1ère convocation du CTL "suppressions d'emplois "