Compte-rendu de l'audioconférence entre

les OS et la DRFIP 75 du 19 mars 14H30

Solidaires Finances Publiques Paris, la CGT, FO et la CFDT étaient présentes à ce rendez-vous quotidien.

En préambule, le DRFIP a voulu  faire le point sur le message envoyé à toutes et tous les agent.es de la DGFIP du 18 mars et nous donner quelques informations concernant la banalisation des journées de travail et sur la restauration.   

- Concernant les missions  de publicités foncières : les SPF et SDE restent des  missions prioritaires. Sur Paris, concernant les SPF grosses difficultés au vu de la présence de moins de 25% des effectifs, il sera donc impossible de mettre en œuvre le PCA et feront le service minimal. Les liens avec les notaires perdurent mais eux aussi commencent à avoir des difficultés. Concernant les SDE, ils fonctionnent à minima avec équipe restreinte.

Concernant les Missions foncières : Le PCA de lundi est  modifié et donc depuis ce jour les CDIF PELP et PTGC sont  fermés ce jour. 

- Concernant l'APRDV : Les préconisations de lundi sont maintenues.

- Concernant la banalisation de la journée de travail : la direction a envoyé un message à l'ensemble des agent.es .

- Concernant les tickets restaurants : la DG semble  être  revenue en arrière et selon le DRFIP pas de tickets restaurants distribués. En revanche la DRFIP 75 a demandé à la DG de pouvoir rembourser les frais de restauration. Elle attend la réponse de la DG. 

Solidaires Finances Publiques a questionné la direction sur plusieurs sujets : 

- Au vu de l’extension de la pandémie de plus en plus de cas de suspicions de Coronavirus vont se développer y compris chez nos collègues et  c'est d’ores et déjà le cas. Or nous ne connaissons toujours pas le mode opératoire sur Paris. La direction nous a répondu que  si les agent.es  présentaient des symptômes (fièvre, toux, courbatures) ils devaient rester, confiné.es à leur domicile, envoyer un mail à leur chef de service et contacter le Médecin de prévention. Pour Solidaires Finances Publiques, cela nous semble plutôt léger.  Pour nous dans cette situation, tous les agent.es en contact devraient être renvoyé.es chez eux et chez elles et les locaux désinfectés avant le retour de tout agent.e dans les lieux et nous rappelons que les responsables administratifs ne sont en aucun cas décisionnaires d'un diagnostic médical.

Les autorisations permanentes pour "circuler" envoyées par Bercy : Il semblerait que pour certains policiers cela ne soit pas suffisant et qu'il faille également l'attestation journalière. Nous avons demandé à ce que la direction se rapproche de la préfecture de Police et dans tous les cas donner au plus tôt l'information exacte aux collègues. Pour Solidaires Finances Publiques, si un.e agent.e est verbalisé.e car il/elle n'aurait eu que son attestation permanente de Bercy, l'amende devra être envoyée directement au DRFIP. Hors de question d'être verbalisée pour aller travailler  

- La paye : il n'y aura aucun problème pour la paye de mars. Mais  en cas de problème d'effectifs trop réduits pour gérer la paye d'avril  voire pour celle de mai, il semblerait que la direction générale ait décidé de reproduire à l'identique la paye de mars sur les  mois concernés. Or pour Solidaires Finances Publiques cela est impensable pour plusieurs  raisons : prélèvement des jours de grèves, prélèvement jour de carence...sans oublier pour les autres administrations certaines donnent des primes en Mars...

- Nous sommes remontés également sur les différentes difficultés encore présentes sur les différents sites. 

Pour Solidaires Finances Publiques les consignes de ne pas se déplacer, de rester  confinés.es doivent être les premières à être respectées. Solidaires Finances Publiques reste très attaché aux missions, à toutes les missions de la DGFiP qui pour nous sont toutes  essentielles, toutefois,  si aucune des missions ne doit être définitivement abandonnée, une priorisation doit bien avoir lieu, sur celles qui doivent être traitées en temps réel et sans délai et celles qui pourront faire l'objet d'une approche, d'un traitement différé.

Nous continuons à nous battre pour l’amélioration des conditions d'exercices des missions et pour la préservation de la santé et de la sécurité des personnels surtout dans le contexte de crise sanitaire que nous traversons