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COMPTE-RENDU d’un 1er entretien avec le nouveau DDFiP du VAR (14/12/2022)

 

Deux jours après sa prise de fonction à la tête de la DDFiP 83, Jean-Michel BLANCHARD a convié les OS représentatives à une rencontre « prise de contact ».

 

Le nouveau DDFiP s’est tout d’abord présenté ; son parcours l’a amené à être notamment chargé des concours à l’ENFiP puis à assurer son pilotage, il est ensuite passé par les recettes fiscales à Bercy avant d’exercer au sein des directions de l’Aisne puis de Seine et Marne. concevoir

Sur la base des différents points soulevés par chacune des OS présentes (FO, Solidaires, CGT et CFDT/CFTC), le DDFiP, par ses réponses, a livré quelques avis et/ou positions relatifs à sa propre vision et conception de notre administration. Il a précisé vouloir aller rapidement à la rencontre des agents et vouloir que le dialogue social puisse se dérouler dans un climat respectueux.

 

Il reconnaît que le NRP a bousculé les repères des agents de la DDFIP de par les restructurations , modifiant les lieux d’exercice , la composition des équipes, et confrontant différentes méthodes de travail.. Il a autant conscience que la réorganisation et l’harmonisation des tâches a pu conduire à une perte d’intérêt de certains postes de travail par une spécialisation accrue et le développement de travaux de masse.

C’est pourquoi, après la consolidation de nos structures, il est favorable à un temps de pause en matière de restructurations pour mieux travailler les missions.

Toutefois, il a tout de même précisé que le bloc foncier devra savoir se restructurer en révisant ses méthodes de travail autour du déploiement de l’application « Gérer mon Bien Immobilier » (GMBI).

À très moyen terme, il est fort à parier que la prochaine restructuration d’envergure concerne la sphère foncière.

Il a également évoqué la mise en œuvre de la facturation électronique (à l’horizon de 3 ans) et l’impact que celle-ci ne manquera pas d’avoir sur les méthodes de travail dans certaines de nos structures et au sein de la sphère du contrôle fiscal notamment.

 

Il est favorable au recrutement d’agents titulaires plutôt que de contractuels.

 

Il est attaché à la formation professionnelle, par laquelle on améliore la qualité de travail rendu et qui apporte parallèlement un meilleur confort au quotidien.

 

Pour lui, rendre un service au public est notre raison d’être et l’Intelligence Artificielle (IA) doit être développée au service de l’humain pour accompagner, notamment, les changements de méthode de travail.

 

Il a également tenu à préciser qu’il accordait de l’importance aux Conditions de Vie au Travail (CVT).

À ce titre, il est favorable au télétravail en ayant notamment reconnu que, souvent, les agents travaillent plus lorsqu’ils sont en télétravail. Voilà qui risque de faire changer d’avis certains chefs de service encore réticents à l’octroi du télétravail.

 

En contrepartie, il partage les perspectives de la DIE (Direction Immobilière de l’État) qui projettent de revoir l’occupation des locaux administratifs en n’attribuant plus systématiquement et nominativement un poste de travail/agent en fonction du pourcentage de télétravail suivant les endroits.

 

Enfin, s’agissant de la recrudescence des incivilités, injures, intimidations ou menaces dont peuvent faire l’objet les personnels de la DGFiP, la tolérance zéro doit guider nos comportements, attitudes et réactions afin de protéger autant que possible les agents publics dans l’exercice de leurs fonctions.

 

Voilà pour le résumé synthétique de cet échange d’une heure.

Des rencontres bilatérales par OS auront lieu courant janvier au cours desquelles certains sujets pourront plus facilement être développés.