Tout d’abord Meilleurs Vœux de santé, bonheur, réussite personnelle et professionnelle à toutes et tous en 2020 !

Bonne année à vous ainsi qu’à vos proches ; qu’elle soit plus joyeuse, plus festive, plus enrichissante et plus positive que celle qui vient de s’écouler ! 

 
Pour favoriser cela, vous avez dès à présent votre rôle à jouer et c’est l’heure des bonnes résolutions pour (re)devenir acteur et actrice de votre vie (professionnelle) :
 
  • 1ère résolution : je ne suis pas résigné.e !

A force de se prendre des coups de matraques depuis plus de 10 ans, en subissant des restructurations, en perdant des collègues dont les postes ont été supprimés (ou qui restent sur le carreau par épuisement au travail), vous avez peut être perdu tout espoir de jours meilleurs.... alors que c'est encore possible !
 
Réapprenez à résister, à positiver :
Même si j’ai un devoir d’obéissance, je n’ai pas à subir sans broncher des choix d’organisation, des choix de société.....  rien n’est jamais perdu d’avance ; j’ai le droit à la parole et votre syndicat est là pour vous le rappeler, pour porter votre voix ! 
 
Rester positif n’est pas toujours évident, lorsqu’avec les années on a pris l’habitude de baisser les bras, de laisser couler les mauvaises nouvelles tel un torrent qu’on a plus la force d’arrêter. Pourrais-je me retrouver, me réaffirmer comme je l’étais ? La réponse est Oui.
 
C’est la « flex-pensée », le « co-working sur soi », la « Task de la Coué Force » et cela se travaille  (oui, nous aussi on le peut ;-) ! C’est la force de l’esprit.
 
  • 2ème résolution : Je prends conscience que je ne suis pas responsable du rythme qu’on m’impose !

Avez-vous parcouru le dernier bilan social de la DGFIP ?  En 2018 c’est 425 813 heures travaillées qui ont été écrêtées, et hop, Gérald Darjamax !
La Direction Générale vous remercie toutes et tous pour votre demi-journée de bénévolat au service des usagers du service public. (Ah bon ?)... et que cela soit calculé sur les 6 derniers mois, ou sur l’ensemble de votre carrière.... 0+0=? (La tête à ?)
 
Cela veut dire que par conscience professionnelle, ou « parce que j’ai pas le choix sinon je ne finis pas », on reste gratuitement au boulot.... (sans compter les collègues qui sont au forfait, ou lorsqu’on rogne sa pause déjeuner non rémunérée pour aller bosser...).
 
Mais en fait, est-ce de votre responsabilité si on vous attribue des missions au delà de vos possibilités physiques, au risque de faire un « burn out », notamment par un manque criant d’effectifs ?   La réponse est Non.
L’écrêtement est une problématique qui a été soulevée par Solidaires Finances Publiques 85 lors du dernier CTL du mois de décembre ; le Directeur s’est engagé à trouver de meilleures solutions.... (!) 
 
En attendant, c’est vous qui vous fixez vos limites.  C’est la force sur soi.
 
  • 3ème résolution : je prends conscience du groupe ! 

Vous n’êtes pas seul.e, les copains et les copines de Solidaires Finances Publiques sont là pour vous, dans la joie mais aussi dans l’adversité !
Tout est dit dans le nom. Nous sommes Solidaires des collègues, proches, éloigné.es, cadres et non cadres, et même de celles et ceux que nous ne connaissons pas.
 
Ce que nous voulons ?  D'autres choix d’organisation et de vie au travail, du dialogue, et vivre autrement que dans la précarité, la misère et le chacun pour soi.
Un minimum de considération car nous ne sommes pas (que) des pions !
La retraite à 60 ans pour tout le monde ? C’est possible, même si on arrive à faire croire le contraire à tout le pays.
La semaine de 32 heures ? Même si cela n’est pas dans l’air du temps c’est possible grâce aux gains de productivité due à l’évolution des technologies ! On devrait donc travailler moins, partager, au lieu de supprimer des postes ! (Va-t-on aussi nous intoxiquer prochainement pour un retour aux 39 heures ?)
L’augmentation du point d’indice ? Nous sommes toutes et tous bien placés pour savoir que de l’argent, il y en a... et en grande quantité ! Est-il mal orienté ? Laisse-t-on s’évader des milliards alors qu’on pourrait aller les chercher ? Ça c’est une autre question.
 
Ensemble nous pouvons y arriver, mais pour commencer il faudrait se resserrer socialement, se serrer les coudes, s’entraider beaucoup plus au quotidien, en parler avec nos collègues... Le dialogue est essentiel.
 
La force du groupe est puissante, et c’est pour cela qu’on essaie de nous diviser ; êtes-vous d’accord avec tout ce qui se passe ? Mais où est passé 89 ?
C’est La force de nos convictions.
 
  • 4ème résolution : je me mets en mouvement !

Nouveau Réseau de Proximité, suppressions des CAP, fusion des CHS et des CT, recrutement de contractuels, mobilité et détachements forcés, encaissements par des prestataires privés, fusion (volontairement ?) non aboutie, encore 1500 postes en moins en 2020.. pour une retraite rabotée ; que faut-il de plus pour nous détricoter ?
 
On peut penser que tout est fait (avec certains décrets passés au mois d’août en catimini), mais c’est bien mal connaître les agent.e.s de la DGFIP !
 
Certes il n’est pas facile de se mobiliser, de se mettre en grève alors qu’en fin du mois il reste déjà de moins en moins d’argent. Mais chacune et chacun, à son niveau, peut participer au mouvement :
 
1) Nous sommes dans un monde de communication, et là où certains essaient de nous « enfumer » en employant des cadors en la matière (les fameux « spin doctor »), nous devons prendre du recul, et expliquer la logique de ce qu’il se passe, avant que le réveil ne soit douloureux... pour toutes, tous, et pour nos enfants.
 
2) Résister, mais pas seul.e, et sous toutes les formes possibles ! Avec comme 1er but le retrait des projets NRP et retraite à points. Comment ? Il y a une multitude de possibilités ; à vous de choisir ou non de rejoindre le mouvement.
 
La grève interprofessionnelle du 9 janvier en est la 1ère étape (CAP 2020 !) et respectons les personnels en grève depuis plus de 30 jours : hôpitaux, pompiers, SNCF, collègues de la Douane et de la DGFIP..., la liste est bien longue, contrairement à ce qu’on peut vous montrer à la télévision.  
Le gouvernement pense, à tort, que tous ces gens là vont retourner maintenant, tranquillement, au travail après tous ces sacrifices ?
N’y pensez pas ; le mouvement risque encore de se durcir jusqu’aux prochaines élections.
Il reste 2 possibilités : soit le retrait du projet, soit désamorcer la situation en gardant le nom, mais en le vidant de toute sa substance, autrement dit, aucun intérêt... et ça :
C’est la force du NOUS

 

Bonne année !

Le secrétaire de section.