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En 2025, la DG poursuit la casse des règles de gestion :  Dans une note publiée le 31 janvier 2025, elle supprime les mouvements locaux des inspecteurs et introduit la notion du « fil de l’eau ». Or cela n’avait jamais été évoqué en GT et ne figure pas en tant que tel dans les LDG mobilités (Lignes Directrices de Gestion) entérinées lors du comité social du 20 décembre.

 D’ores et déjà certains services RH locaux, eux-mêmes surpris de cette décision, et dont les personnels sont déjà en difficulté, s’exécutent et réalisent des fiches de poste.

Dans cette casse assumée de ce que nous considérons comme une partie intégrante de notre statut de fonctionnaire, la Direction Générale n’a même pas eu la décence de proposer des gardes-fous pour éviter la filiarisation, l’enfermement sur un poste ou la mise au placard.

Le fil de l’eau, c’est la négation de l’articulation vie perso/ vie pro, de l’équité pour postuler, de l’égalité femmes-hommes.

Le choix pour qui ?

Certainement pas pour les agents ! Privés de facto de leurs priorités légales, ces derniers risquent de plus en plus d’être enfermés dans leur mission ou d’être écartés en raison de leur âge, leur sexe ou leur handicap.

A l’inverse, les directeurs, libres de toutes contraintes, dénatureront toujours plus nos règles de mutation pour constituer leurs équipes selon leur bon plaisir ou régler leurs comptes avec certains agents.

C’est la porte ouverte à toutes les discriminations

Pour quels motifs non assumés va-t-on refuser un poste à un agent ? Trop vieux ? Trop jeune ? Trop handicapé ? Trop enceinte ? Trop de temps partiel ? …Mais le motif de refus sera toujours : « l’agent retenu avait un meilleur profil ». Sans autre objectivation ni même explication ou entretien.

Et ces affectations aux choix remettent en cause le droit à formation aux missions sur lesquelles les agentes et les agents sont affectés. Cela vient percuter frontalement un droit du fonctionnaire ; le droit à la formation professionnelle tout au long de sa carrière et par conséquent une obligation de l’employeur !

C’est une étape supplémentaire dans l’individualisation qui fragilise le collectif et ouvre la voie à la rémunération au mérite au détriment du plus grand nombre.

Ne nous résignons pas à une DGFiP archipélisée, mosaïque de potentats et de règles inéquitables à géométrie variable.

TOUTES  et TOUS CONCERNÉS

Après :

  • La généralisation du choix et des recrutements au fil de l’eau pour les A+,
  • La généralisation du choix au fil de l’eau au mouvement local pour les inspectriceset inspecteurs titulaires et stagiaires,
  • La généralisation des postes au choix pour les B prog et B PSE,
  • L’extension du choix pour les B généralistes dans les brigades de vérification,
  • La neutralisation des priorités légales avec la multiplication des postes au choix. Il suffira à l’administration d’affirmer que deux agents ont des profils différents pour écarter la priorité.

Va-t-on attendre la généralisation du choix et du fil de l’eau au détriment de toutes et tous pour réagir ? Le fait du Prince n’est pas une fatalité.

Si tu es contre la subjectivité et l’arbitraire, la remise en cause de la fonction publique de carrière, l’individualisation et le chacun pour soi, pour le maintien des priorités légales et la clarté des règles, alors nous te proposons de signer cette pétition.

 

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Tract Intersyndicale 5 décembre 2024 VF2 page 0001

 

Parcours : Place de la Vendée, Rue Salvador Allende (Rue du Cyel), Tour de la place Napoléon à contre sens, Rue Paul Baudry, Rue du 93ème régiment d’infanterie (Cité administrative), Rue Delille (Préfecture).

 

Même si l'application des 3 jours de carence et la diminution de l'indemnisation des jours d'arrêt maladie dans la Fonction Publique sont suspendues au résultat sur la motion de censure du gouvernement Barnier (le vote aura lieu mercredi 04/12 après-midi), les autres revendications ne sont pas suspendues :
    - versement de la GIPA
    - dégel du point d'indice
    - des moyens pour la FP ( emplois et conditions de travail).

 

RDV le jeudi 5 décembre, 14h30, place de la Vendée, visez les drapeaux roses !


 

CSAL 18/10/2024

déclaration liminaire et compte-rendu

liminaire CSA 20241018

liminaire CSA 20241018 2

 

CR CSAL du 18 10 2024 page 0001

CR CSAL du 18 10 2024 page 0002

CR CSAL du 18 10 2024 page 0003

CR CSAL du 18 10 2024 page 0004

Voici les versions imprimables :

pdfliminaire_CSA_20241018.pdf

 

pdfCR_CSAL_du_18_10_2024.pdf

 

Nous restons à votre écoute. N'hésitez pas à nous écrire à :

solidairesfinancespubliques.ddfip85@dgfip.finances.gouv.fr

 

 

Compte-rendu Forum des aidants

 par Christine, Marie-Laure et Flore

Lieu : Chambre de Commerce et d'Industrie ( CCI) à la Roche-sur-Yon

Date : c'était le 07/11/2024

Bénéficiaires : actifs et retraités du ministère des Finances ( en Vendée issus de la DDFIP + Douanes)

Nombre de visiteurs sur la période 10-16h : 39

 

Un 1er constat : un peu de déception quant à la fréquentation. Mais c'était une 1ère, les organisateurs ne savaient pas à quoi s'attendre.

Pour info, Paris a organisé ce même type de forum il y a peu et a comptabilisé... 50 participants.

La Vendée n'a donc pas battu Paris :-) Sur un besoin clairement identifié dans le département, à l'appui de questionnaires servis en amont par les personnels sur les actions qu'ils/elles voulaient voir mises en place par l'Action Sociale, encore une fois... plus de monde était attendu.

Cela dit, la très grande majorité des visiteurs, si ce n'est la totalité, nous ont dit avant de quitter la CCI, leur satisfaction d'être venus !

L'accueil s'est fait dans de très bonnes conditions, de fluidité, de confidentialité, de qualité des réponses, de temps imparti aux questions et aux réponses.

Les différents partenaires ( voir le détail ci-dessous pour mémoire) se sont rendus disponibles, souriants et compétents. C'est à saluer.

Le stand des Ressources Humaines ( RH) a connu une bonne affluence. Celui de l'AREAMS un peu moins. Les associations d'aide au répit des aidants ont fait carton plein.

Les commentaires sont unanimes : réunir dans un même lieu différents acteurs de différents pôles ( aides ministérielles/ légales/ aides au répit de l'aidant) a été très fortement apprécié ! Tout était à portée de main.

 

Pour le futur, quelques pistes de réflexion/ d'amélioration entendues ici et là :

- présence d'associations bien spécifiques ( en lien avec les maladies d'Alzheimer et Parkinson notamment);

- présence d'associations/ conseils en lien avec l'habitat ( rénovation d'un logement en cas de perte d'autonomie, quelles solutions alternatives lorsque l'on doit quitter son domicile sans vouloir rejoindre nécessairement un EHPAD, etc);

- prévoir une restauration sur place le midi sur inscription, pour les visiteurs.

 

Conclusion : une action utile et bénéfique pour les personnes qui se sont rendues au forum.

 

Pour rappel, une demi-journée d’autorisation d’absence était accordée par l’employeur pour participer à ce forum. ça aussi, c’est à saluer.

 

Merci encore à Cathy Le Blanc et Ingrid Le Creurer-Rutter pour leur initiative et la conception de cette journée fort intéressante à plus d'un titre.

 

En écho à l'article Ouest-France de début octobre dont vous trouverez le contenu ci-dessous, il y en avait besoin !

Merci à vous Cathy et Ingrid.

 

C'était début octobre : Journée nationale consacrée chaque année aux aidants,

parution issue de Ouest-France

Elle donne à manger. Il fait la déclaration d'impôts. Elle ouvre ses bras quand le moral est en chute libre. Il va faire les courses pour la semaine... La France compte plus de 9 millions d'aidants. Des femmes (en majorité) et des hommes qui apportent leur aide morale, financière ou dans la vie quotidienne, à titre non professionnel, à une personne en perte d'autonomie. Du fait de son âge, de la maladie ou d'un handicap. Le plus souvent pour un parent, un grand-parent, un conjoint ou un enfant. Un soutien qui peut aller de quelques heures par mois à des actions tous les jours. (1)

Beaucoup ne parlent que très peu de cette mission d'aidant. Et, plus confondant, ils sont nombreux à ne pas se définir comme tels. Percevant leur engagement comme « normal », du fait de l'affection portée à leur proche, et s'investissant avec la volonté farouche de l'aider.

 

Silence social et professionnel

Un engagement qui, pour près de la moitié d'entre eux, doit aussi se concilier avec le travail. Ils y font souvent le choix du silence parce qu'ils considèrent que cette charge mentale supplémentaire, devenue trop visible, pourrait leur être défavorable.

Au silence social s'ajoute donc le silence dans les entreprises. Pour lever le tabou, l'Ocirp (union d'institutions de prévoyance) propose d'ailleurs de nommer, dans les entreprises de plus de cinquante salariés, un référent aidant (2).

 

Un signal qui pourrait ouvrir à ces hommes et femmes, en plus des associations, un lieu d'écoute indispensable, tant les combats qu'ils mènent sont souvent insoupçonnés : articulation entre vie personnelle et vie d'accompagnant, stress face aux dédales administratifs ou à l'état de santé du parent...

 

« On finit par s'oublier »

Parfois même, « on finit par s'oublier », témoigne dans nos colonnes cette femme aidante qui a accompagné pendant sept ans son mari victime d'Alzheimer (3). Et d'évoquer l'isolement : « La maladie crée un fossé, nous fait changer de monde. » Ou encorel'impuissance de « regarder partir petit à petit » celui qu'on aime, la culpabilité « de ne pas faire le plus possible, le mieux possible »...

 

Vieillissement de la population, volonté de maintenir à domicile les personnes âgées ou en perte d'autonomie, carences toujours présentes pour l'accessibilité des personnes en situation de handicap dans la vie courante, maladies chroniques touchant un quart des salariés de plus de 50 ans... Les proches aidants sont aujourd'hui indispensables à ceux que la vie a rendus fragiles.

 

Ce dimanche 6 octobre, date anniversaire de l'instauration en 2020 du premier congé de proche aidant rémunéré, est leur journée. L'occasion pour tous de saluer leur rôle vital dans une société où l'altruisme se fait denrée rare. Et de les faire sortir de l'ombre. Pour qu'ils ne s'oublient plus.

 

(1) Étude de la Drees, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques.

(2) La Croix du 3 octobre 2024.

(3) Ouest-France du 1er octobre 2024.

 

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