Visite SIP de Limoges.

 

Deux actualités ont marqué le SIP de Limoges à la rentrée Septembre 2025.

Premièrement, le départ à la retraite de l’ancienne cheffe de poste remplacée au 1er septembre par comptable de la Trésorerie des hôpitaux de la Haute Vienne.

Ce dernier et les agents, expliquent prendre leurs marques.

 

La deuxième actualité, c’est la mise en place du SIP de demain.

Lorsque ce projet nous a été présenté en CSAL, nous avions compris que dorénavant les agents n’étaient plus organisés en secteur mais devaient être en mesure de gérer l’assiette, le recouvrement, l’accueil et la comptabilité, projet apparaissant dans les faits fantasques.

En réalité, ce n’est pas comme cela que la mission a été organisée (pour le bonheur de tout le monde). Elle reste organisée en 4 « pôles » : accueil, comptabilité, recouvrement et gestion. L’idée qui a été retenue pour la mise en place le SIP de demain est que chaque agent puisse être formé aux autres missions, pour amener du renfort quand une mission souffre plus qu’une autre.

Ce qui semble cohérent et relève plutôt de l’organisation classique d’un service quand les politiques successives ont réduit les moyens des SIP pour exercer correctement une mission. Il est inutile de se glorifier du nom de « SIP de demain », parlons plutôt de « SIP avec les moyens du bord ».

 

Côté effectif donc, le TAGERFIP prévoit 57 emplois. Actuellement au nombre de 54, avec plusieurs arrêts maladies longues durées et un contrat PACTE, le SIP a recourt à l’équipe de renfort tous les mois.

Enfin, deux nouvelles collègues sont arrivées en septembre et une sortie d’école est prévue pour avril prochain

Les agents ont bien compris qu’ils devaient faire avec la masse de travail actuelle et restent solidaires pour tenir bon mais les mêmes sujets reviennent à chacune de nos visites sur le site de Cruveilhier : en plus des conditions de travail délicates , se sont les conditions matérielles qui sont dégradées. Le bâtiment ne répond pas aux ambitions préalablement présentées aux agents. En hiver, il fait froid, très froid (moins de 19° dans les bureaux). La lumière est une gêne lorsque le soleil tape directement sur les écrans, de nombreux soucis de dysfonctionnement des volets sont à prendre en compte.

Ces inconvénients sont décuplés pour l’accueil, qui n’a fait l’objet que d’une rénovation partielle, la banque d’accueil n’y est tout simplement pas éclairée.

Autre sujet d’inquiétude, pour le chef de poste se sont les appels, perdus, qui n’aboutissent pas, du fait de contrainte techniques liées à la mise en place de la TOIP. Ce sujet avait déjà été évoqué lors d’une visite au SIP de Saint Junien en 2023.

Les appels arrivant sur une boucle, lorsque tous les postes sont occupés sont parfois soudainement raccrochés.