Bonjour,
Plusieurs syndicats, dont le notre, appellent à participer à la grève interprofessionnelle de jeudi prochain 4 février (afin de revendiquer notamment sur plus d'emplois publics, une augmentation des salaires et contre la destruction de nos services).
Vous trouverez ci-après les liens vers les tracts métiers :
- le Cadastre reprend le terrain !
- le Contrôle Fiscal en liquidation !
- sauvons la fiscalité des particuliers !
- défendre les missions de la gestion publique c'est aussi défendre le service public et l'emploi !
- au SIE, rien ne va plus !
- SPF, nouvel escape game de la DGFiP !
- urgence revalo !
- l'encadrement mobilisé !
Toutes et tous concerné.es
La crise sanitaire a mis en exergue :
► en tant que citoyenne et citoyen
La catastrophique réalité des services publics et particulièrement celui de la santé sacrifié sous l’autel de politiques successives de rigueur budgétaire.
Un accroissement global de la pauvreté et des injustices sociales, en premier lieu pour les populations précaires, les étudiants et les chômeurs.
► en tant que fonctionnaire
La mise en place de la loi transformation de la Fonction publique avec sa déclinaison directionnelle des lignes directrices de gestion, avec la possibilité de recours à des contractuels à la place de fonctionnaires, le développement du profilage sur les actes de gestion des fonctionnaires, l’inexorable baisse des moyens.
► en tant qu’agentes et agents de la DGFiP
Les réformes Nouveau réseau de proximité (NRP) et « relocalisations » qui sont dans les faits des délocalisations, toutes les fusions et concentrations de structures, le développement outrancier de l’e-administration, les 30 000 postes supprimés depuis la création de la DGFiP.
Des charges de travail qui croissent avec entre autres le transfert des missions fiscales des Douanes vers la DGFiP (phase préparatoire à la création de l’agence du recouvrement et à l’éclatement des missions de la DGFIP) ainsi que la gestion du Fond national de solidarité, et probablement l’arrivée massive d’entreprises qui tomberont en liquidation judiciaire…
Malgré toutes les raisons qui justifient un changement de cap et d’orientations politiques et budgétaires, ce gouvernement entend poursuivre sa politique, coûte que coûte, et le second effet de la crise sanitaire s’inscrira probablement dans des politiques de rigueur dont nous connaissons d’ores et déjà les conséquences…