Nous remercions très vivement tous les collègues présent(e)s ce matin pour envahir ce CHSCT (Comité Hygiène Sécurité et Conditions de Travail).
Nous sommes intervenus pour exiger que la Directrice communique son plan de restructurations. Nous nous attendions à ce qu'elle refuse, mais les collègues ont pu apprécier sa réponse : elle refuse de communiquer son projet de restructuration... "par loyauté envers sa hiérarchie".
Ses propos ont soulevé un tollé dans la salle. Nous lui avons alors rappelé qu'elle oubliait au passage sa loyauté envers les agents, ainsi que son obligation au regard des conditions de travail et du bien être des agents !
Les laisser ainsi plusieurs mois dans l'incertitude la plus totale est INHUMAIN !
Elle a même osé nous reprocher de ne pas nous préoccuper du bien être des agents, car nous refusions de siéger en CHSCT si elle ne nous communiquait pas ses plans de restructuration.
Nous lui avons répondu qu'il était inadmissible d'oser dire de telles choses, tout en lui rappelant que ce CHSCT doit être convoqué en deuxième séance la semaine prochaine.
D'ailleurs, la Direction est si respectueuse du dialogue social qu'elle allait maintenir la date du 28 mars pour cette reconvocation. Nous lui avons rappelé que nous serions TOUS EN GREVE jeudi prochain, 28 mars !
Nous avons également indiqué que nous boycottons la présente instance aussi par solidarité avec nos collègues des Douanes, en grève du zèle depuis 3 semaines (et ce malgré la promesse du gouvernement de leur octroyer une enveloppe de 14 millions d'euros, tellement leur colère est grande !).
Nous l'avons également interpelée sur les "excellentes conditions de travail" dans le Val-de-Marne depuis son arrivée, avec pour preuve :
- l'ancien médecin de prévention a démissionné ;
- le nouveau médecin de prévention, arrivé mi-janvier, a... démissionné la semaine dernière !
- la Direction n'a même pas prévenu les représentants du personnel (et encore moins les agents) de ces deux démissions successives ;
- le taux particulièrement élevé de grévistes dans le Val-de-Marne - deux fois plus que dans toute l’Île-de-France - montre bien, si besoin en était, que les agents en ont ras-le-bol d'être aussi méprisés par la Direction...
Nous avons ensuite tous quitté la salle sans lui laisser le temps de continuer, car tout le monde était d'accord pour ne pas écouter son discours stérile d'énarque (au sens péjoratif du terme).