Comme vous avez pu le lire lors d'un précédent article, SOLIDAIRES FP 95 a lu une liminaire lors du dernier CHSCT.
La raison était d'attirer l'attention de notre Direction sur la situation des SGC du Val d'Oise.
En effet, au cours de nos différentes tournées de site et en particulier les SCG.
Ceux-ci ont à nouveau attiré notre attention sur les conditions de vie au travail, leur perte de savoir, le caractère répétitif de leur mission, leur démotivation.
A part 2 SGC où il semblerai que le calibrage, personnel/missions soit acceptable, les autres croulent sous les missions qui leurs sont confiées par un manque de calibrage des tâches, en particulier les pôles paies ( ou l'on dit aux collègues qu'ils ne peuvent pas prendre plus de 2 semaines de vacances , ou qu'ils s’auto-censurent en ne prenant pas plus de 2 semaines pour ne pas laisser « tout le travail » aux collègues restant) mais pas seulement.
La mise en place des SCG s'est faite dans l'urgence, avec des groupes de travail (GT) qui n'en avaient que le nom, sans écouter nos collègues et sans connaître l'ampleur des missions des « anciennes trésoreries » et de l'importance des collègues qui les composaient.
Et voici, le résultats.
Des collègues épuisés, mono-tâche, perdants tout intérêt au travail et réduits à perdre leur technicité.
Que fut la réponse de notre Direction : UN SILENCE MEPRISANT.
A cela, SOLIDAIRES FP 95 a réitéré une autre liminaire (dont vous trouverez le texte joint), quasi identique à la première, afin de ne pas faire avec la suite du NRP (nouveau réseau de proximité), les mêmes erreurs que lors de la mise en place des SGC.
Car à l'identique, les fusions de services en prennent le même chemin.
Création de pôles avec des tâches bien précises, GT qui n'en sont pas, sans concertation, sous dimensionnés, bref,,,,
Rien de bien réjouissant pour le futur.
Et là encore, la réponse de notre Direction est une magnifique ABSENCE DE REPONSE, le SILENCE.
Comment au regard ce cette attitude ne pas se sentir MEPRISE.
C'est à vous d'en juger !!!!!!!!!
Liminaire du Comité Technique Local du 11 octobre 2021
Madame La Présidente,
Voilà plus de 18 mois aujourd’hui que nous subissons la crise sanitaire de la COVID-19 ;
Même s’il semble que la situation s’améliore, nous ne sommes cependant pas à l’abri d’un rebond ou de l’apparition d’un nouveau variant.
Malgré cette situation, vous avez continué à mettre en œuvre le Nouveau Réseau de Proximité, alors que nous vous avions demandé une pause.
Au 1er janvier 2022, la presque totalité de celui-ci sera mise en œuvre, MAIS A QUEL PRIX ?
Nous vous avons plusieurs fois alerté lors de différentes instances sur les conditions de vie au travail de nos collègues de SGC,
OUI, Mme La Présidente, le travail fatigue, mais à ce stade ce n’est plus de la fatigue mais de l’ÉPUISEMENT.
Les agents des SGC sont en souffrance depuis la mise en place de ceux-ci « sans concertation », les ersatz de groupes de travail en sont la preuve. Les blocs fonctionnels sous-dimensionnés (en particulier les blocs « marchés » et « payes ») mais pas seulement, font perdre tout intérêt au travail, pourtant précédemment riche et varié.
Cette nouvelle organisation du travail, n’est autre que la conséquence de la diminution des effectifs qui dure depuis plus de 20 ans. Les agents souffrent de conditions de travail extrêmement dégradées du fait qu’on leur demande d’en faire toujours plus avec toujours moins de moyens. Cette politique délétère n’est accompagnée d’aucune réflexion sur l’organisation du travail ni d’analyse des tâches des agents au sein de processus de travail de plus en plus mouvants. L’amoncellement de réformes qui se suivent en cascade ne fait plus sens. Les agents, bien que souvent très attachés à leurs missions de service public, arrivent parfois à en perdre le sens de leur travail, le plus souvent leur moral est touché.
Aussi, Mme La Présidente, nous vous ALERTONS encore aujourd’hui, car après les SGC, c’est au tour des PCE, SIE et SIP d’être concernés par des fusions.
Et que le MEPRIS, nous disons bien le mépris, c’est effectivement le ressenti des agents actuellement, s’arrête et que soient organisés de « vrais » groupes de travail, avec de vraies questions et réflexions techniques, que soient apportées de vraies réponses, sans s’entendre répondre que c’est « comme çà et pas autrement ».
Il faut écouter nos collègues, Mme La Présidente, au risque de mettre GRAVEMENT en péril la cohésion des équipes, mais surtout éviter de reproduire les mêmes erreurs que pour la mise en place des SGC.
Le dialogue qu’il soit social ou pas, est la pièce maîtresse d’une concertation réussie, or SOLIDAIRES FP 95, ne peut que dénoncer l’absence de celui-ci.