Actualités

Camarade,

Soyons nombreux à 9h :

- devant le centre de gestion de la Fonction Publique territoriale de la Guyane

- devant la mairie à Kourou

- devant la sous-préfecture à Saint-Laurent du Maroni

Les gouvernements peuvent tomber, les attaques contre la fonction publique vont continuer. Tous et toutes en grève le 5 décembre !

L’annonce par Michel Barnier du recours à l’article 49.3 pour tenter de passer en force le PLFSS va entraîner un vote de censure de son gouvernement. Quelle que soit l’issue de cette motion de censure, Solidaires Fonction Publique appelle les agent·es publics à faire grève et à se mobiliser largement ce jeudi 5 décembre.

3 jours de carence, une passion triste de la droite.

Si le gouvernement Barnier tombe, les projets d’instauration de trois jours de carence dans la fonction publique et la réduction de l’indemnisation de la maladie risquent de revenir rapidement d’actualité. Véritable marotte du Sénat qui tente de l’imposer tous les ans, l’attaque contre les conditions de prise en charge de la maladie dans la fonction publique restera d’actualité dès un nouveau gouvernement nommé. C’est pourquoi les agent·es doivent envoyer un message fort au futur gouvernement: non aux jours de carence dans la fonction publique, prise en charge à 100% de l’indemnisation maladie.

Faire autant avec moins de moyens, les conditions de travail sont insupportables.

Les gouvernements peuvent passer, les conditions de travail des agent·es publics continuent de se dégrader. A toujours réduire les effectifs et les financements des services publics, ce sont leurs missions qui sont frontalement attaquées. Les services publics ne sont pas un coût mais une richesse, un outil au service de la justice sociale. C’est pourquoi ils nécessitent des investissements massifs pour permettre aux agent·es d’exercer correctement leurs missions, qui sont indispensables. Instaurons dès le 5 décembre un rapport de force pour obtenir les postes et les financements dont nous avons besoin.

Les salaires dans la fonction publique sont gelés.

Il y a un autre sujet sur lequel les agent·es ont toutes les raisons de faire grève le 5 décembre: celui des salaires. 2024 a été une année blanche pour les salaires de la fonction publique. Le ministre Kasbarian avait annoncé qu’il n’y aurait aucune revalorisation du point d’indice en 2025, ni de mesure générale pour les salaires. Pire, le gouvernement a supprimé la garantie individuelle de pouvoir d’achat (GIPA) dès l’exercice 2024, privant au moins 188 000 agent·es de cette mesure qui compensait partiellement l’inflation et le gel des salaires.

Le message que nous portons aux gouvernements passés et à venir est clair: il ne peut y avoir d’attractivité de la fonction publique sans revalorisation générale des salaires.

Ce n’est pas aux agent·es publics de payer la dette !

Le Bureau


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Camarade,

En grève le 5 décembre

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L'équipe de la section Guyane

973

 

 



Camarade,

Pour économiser cinq milliards d’euros sur le volet «dépenses» du budget 2025, le Gouvernement via son ministre de la Fonction Publique a trouvé la solution : faire les poches des fonctionnaires.

Cette journée de grève doit démontrer l’ampleur de notre colère et le début d’une mobilisation dont nous devons collectivement sans tarder construire les suites.

Image 1 Toutes et tous en grève le 5 décembre  

 Image 2 Toutes et tous en grève le 5 décembre

 

 

L'équipe de la section Guyane

973

 

 Camarade,
 

Sexisme, harcèlement sexuel, agressions sexuelles, viol, aujourd’hui encore, les violences sexistes et sexuelles au travail (VSST) concernent toutes les sphères professionnelles, tous les métiers, dans le privé comme dans le public, et la DGFiP n’est pas épargnée.

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Au travail : 38.5%  des femmes ont ainsi été victimes au moins une fois de comportement sexiste ou sexuel au cours de leur vie professionnelle. 15,2 % le sont dans leur emploi actuel.

Le 25 novembre est la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, pour dire non aux violences sexistes et sexuelles qui surviennent partout et tout le temps : dans les espaces publics, dans nos familles, dans les transports, dans les établissements de soins ... et aussi sur nos lieux de travail.

Dans la Fonction publique, à la DGFiP, malgré les intentions affichées, les actions en faveur des droits des femmes, les moyens réels mis en place sont très insuffisants. Ils ne permettent pas de faire reculer les violences sexuelles et sexistes dans la sphère professionnelle. Dans nos services au quotidien, on constate encore trop souvent des cas de violences sexistes et sexuelles, avec une administration pas toujours à la hauteur des enjeux.
L’État-employeur doit prendre ses responsabilités en identifiant, en accompagnant et en protégeant les victimes de violences sexistes et sexuelles sur leur lieu de travail.
Les employeurs publics ont un devoir d’exemplarité. Sur ces questions, la tolérance zéro doit s’appliquer à la DGFiP.

Solidaires Finances Publiques revendique que tous les signalements de VSST soient traités dans des délais raisonnables et qu’une suite leur soit donnée. Les Formations Spécialisées doivent aussi être destinataires des fiches de signalement pour un suivi optimal. Parce que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est aussi une préoccupation syndicale, sur votre lieu de travail, il ne faut pas hésiter à saisir les représentants et représentantes de Solidaires Finances Publiques lorsque vous êtes victime ou témoin de violences sexistes et sexuelles.

Toute l'année, luttons contre les violences faites aux femmes !

Le Bureau

973