Solidaires Fonction Publique a participé à la rencontre entre Guillaume Kasbarian, ministre de la fonction publique, et les organisations syndicales représentatives de la fonction publique.

 

Cela a été l’occasion pour Solidaires de faire part de ses exigences et notamment :

  • le retrait du projet de loi dit Guérini
  • l’abandon des amendements du gouvernement prévoyant 3 jours de carence et le passage à 90% d’indemnisation pour les 3 mois de maladie
  • le maintien de la GIPA
  • l’ouverture de négociations salariales avec des enveloppes ambitieuses permettant de répondre à l’ampleur de l’urgence salariale dans la fonction publique

Si le ministre a annoncé renoncer à la suppression des catégories, tout le reste du projet de loi Guérini semble bien maintenu avec notamment la valorisation de l’investissement individuel et collectif c’est-à-dire la rémunération au mérite, et le chantier des chantiers des départs de la fonction publique dont on peut imaginer en filigrane qu’il s’agit notamment de licenciements…


Passer par la concertation en lieu et place d’un projet de loi ne change rien aux orientations de fond inacceptables pour la fonction publique.


Le ministre a par ailleurs répondu aux organisations syndicales par une fin de non-recevoir sur les 3 jours de carence, la baisse de l’indemnisation du congé maladie et a confirmé l’absence de mesures salariales pour 2024.

Tout cela est inacceptable. Les fonctionnaires ne sont pas un coût mais une richesse.


Pour Solidaires Fonction Publique, l’heure est à la mobilisation avec une journée de grève à construire face à la volonté réaffirmée du ministère d’imposer aux agent·es publics des mesures stigmatisantes et qui vont les appauvrir.
C’est ce que portera notre organisation dans l’unité la plus large notamment lors de l’intersyndicale de la semaine prochaine.   

Tract intersyndical: Solidaires-CGT

Sous prétexte d’un déficit public non maîtrisé, on nous prépare à une austérité aggravée avec des réductions de dépenses publiques et sociales importantes. Les mêmes recettes seront donc mises en œuvre dans les prochaines semaines : celles de l’injustice fiscale et donc de l’injustice sociale.

C’est quoi l’austérité dans le quotidien professionnel d’un.e agent.e des finances publiques ?

Des crédits de fonctionnement en baisse qui entraînent la DG et certaines directions à :

  • Reporter la formation continue en 2025
  • A mettre les équipes de renforts (EDR) en télétravail obligatoire pour réduire leurs frais de déplacement
  • Accueillir les nouvelles et nouveaux agents en visio…
  • Faire stagner notre rémunération, alors que le rattrapage dû aux agentes et agents de la DGFiP, techniciens et impliqués, est loin d’être établi
  • Mais aussi, sans aucun doute, procéder à de nouvelles suppressions d’emplois, détériorant toujours plus les conditions de travail et l’exercice de nos missions de service public.

Soit l’austérité budgétaire sévira durement au détriment des services publics, de la fonction publique, de la DGFiP et de ses agents, soit une autre répartition des richesses socialement, économiquement et environnementalement juste triomphera.

Ne nous résignons pas, soyons acteurs et actrices de notre avenir. Mobilisons-nous pour l’augmentation de nos rémunérations, pour des emplois à la DGFiP, pour de meilleures conditions de travail, pour une retraite digne, pour une DGFiP de proximité au service du public et pour nos missions !

Nous avons déjà réussi à imposer dans le débat public la question des retraites, des salaires et des services publics, imposons des actes !

Le 1er octobre, transformons l’essai, pour que nos revendications puissent se traduire en actes.

Toutes et tous ensemble, nous pouvons gagner.
En grève et en manifestations le 1er octobre, avec l’ensemble du monde du travail !

Tract