30 septembre 2025
Fec News
(Le journal de la section de la DIRCOFI IDF)
Spallis:
une chaise pour chacun,
mais pas de porte pour tous...
Sa localisation géographique, à environ 2 km de nos actuels locaux, son nombre d’étages (7) et une surface collective de 12092 m² (contre 13463 m² aujourd’hui), ce sont à peu près les seules informations dont nous disposions à l’automne 2023 lorsque nous fut annoncé notre déménagement au Spallis, prévu pour début 2026.
L’essentiel restait donc à construire: aménager l’espace. Une page blanche à écrire. Mais encadrée par la circulaire du 8 février 2023, dite directive Borne, instituant une nouvelle doctrine d’occupation des immeubles de l’État, et sous l’égide de l’AGILE (agence de gestion de l’immobilier de l’État) ayant choisi un aménageur d’espace (la société Alterea-Projective).
Dès le départ, un point a fait consensus entre la demande des organisations syndicales et la vision de la direction, la nécessité que chacun des agents de la DIRCOFI puisse conserver sur le futur site un poste de travail, à savoir une chaise et une table pouvant accueillir un ordinateur, ce qui n’avait rien d’acquis, au regard des impératifs de la directive Borne.
Sur les autres sujets, il a fallu beaucoup insister pour obtenir des avancées plus conformes au souhait des agents, tels qu’exprimés auprès de leurs représentants comme directement à l’occasion des différents ateliers organisés.
Dans la perspective d’un déménagement, mais avant que ne soit arrêté notre futur site, la direction avait envisagé concernant les brigades des « expérimentations », qui auraient pu être contraignantes. Abandonnées à l’annonce du Spallis, et d’une surface globale considérée comme « acceptable », ce sont les services sédentaires, y compris les employés supérieurs, qui ont « payé » la note d’une réduction d’espaces néanmoins réelle, avec des pertes de l’ordre de 25 % à 30 % par rapport à leur situation actuelle. Sur leur organisation, sans envisager d’open-space intégraux, ou corroborer la première version délirante de l’aménageur d’espace, la direction souhaitait promouvoir le « modèle » du pôle pénal interrégional (11 agents dans un espace unique), pourtant rejeté par l’immense majorité des agents de la DIRCOFI, et laisser beaucoup de bureaux « ouverts » pour « fluidifier » les relations entre collègues et services.
Nous n’avons pas cessé de réitérer l’hostilité des agents à de tels schémas, souligner leur incohérence et la dégradation prévisible des conditions de travail. Au terme de plusieurs réunions, formelles ou informelles, les choses ont fini par évoluer de façon plus favorable, sans pour autant que nous puissions considérer que le plan d’aménagement est satisfaisant.
