Ce mardi 14 septembre, la Direction convoquait, suite au boycott de la première convocation, pour la seconde fois le Comité Technique Local (C.T.L.) de la DRFiP PACA 13.

Dans la mesure où cette instance ne représente qu'une formelle chambre d'enregistrement qui a été dévoyée de son rôle par l'obstination de la Direction à n'engager aucun réel dialogue, Solidaires Finances Publiques 13 a décidé de ne pas y siéger, quittant la salle avant l'ouverture officielle de la séance.

Aucun dialogue à propos de notre demande, maintes fois réitérée, de moratoire puis de véritables négociations sur les projets de "Nouveau Réseau de Proximité" (N.R.P.) et de "démétropolisation", qui suppriment nos structures et déciment nos emplois : "le N.R.P. se fera".
Aucun dialogue suite à notre lettre ouverte d'hier quant à la menace d'exclusion de leur collectif de travail et de suspension de traitement des agents concernés : "nous appliquerons la loi".
Aucun dialogue sur l'abandon, sous diverses formes (externalisation, restructuration, privatisation, digitalisation...) de nos missions, dont le dernier avatar à l'ordre du jour de ce C.T.L. était l'expérimentation du "projet Foncier innovant" : "nous sommes chargés de mettre en place les organisations décidées nationalement".

Le reste n'est que folklore et mascarade où l'auto-satisfecit (bilan de la campagne déclarative notamment) alterne avec les tentatives inespérées de conviction du bien-fondé de ces réformes qui visent, une fois encore, à nous détruire. Par exemple, la Direction assure que le développement d'autres canaux de communication (téléphone, courriel...) ne vise pas à fermer les accueils mais justement à les "améliorer"...

Pour Solidaires Finances Publiques 13, siéger officiellement à ce type de réunion formelle ne constitue en aucun cas un dialogue social digne de ce nom, et encore moins le respect des engagements pris par nos élus devant les collègues qu'ils représentent.

Pour Solidaires Finances Publiques 13, c'est bien par le rapport de force, notamment par le nombre, que nous réussirons à faire entendre nos revendications. Une occasion nous en est offerte le mardi 5 octobre, dans le cadre de l'appel intersyndical et interprofessionnel à la grève et aux manifestations.