CSAL - Comité Social d'Administration Local

logo eure et loir

 

Mépris !

Tel pourrait-être le terme qui caractérise le mieux le comportement de celles et ceux qui nous dirigent, qu'il s’agisse des responsables politiques de la majorité présidentielle, à commencer par le premier d'entre eux ou des fonctionnaires placés à la tête de la DGFIP….

Mépris du Président de la République à l'égard des vérificatrices et des vérificateurs qui sont quotidiennement chargés de faire respecter la loi fiscale votée par le Parlement quand il leur prête des propos vulgaires et une attitude contraire aux principes les plus élémentaires de la déontologie.

Mépris du Ministre de l'Action et des comptes publics qui préfère les annonces médiatiques dans les palais de la République ou au cours d'une foire agricole, à l'information qu'il doit aux agentes et agents concerné·es et à leurs représentant·es…

Qui se voit comme un Ministre transformateur qui veut laisser une trace…. Mégalomanie et égocentrisme pathologique…

Syndrome de confusion mentale également de celui qui, après beaucoup d'autres, confond « destruction » et « transformation », « régression » et « réforme »… Il n'y a rien de bien glorieux et d'original dans cet énième plan de dislocation de notre administration.

A ce stade, c'est plutôt le néant qu'il s'apprête à laisser...

logo eure et loir

 Vous trouverez ci-joint la déclaration liminaire de vos élu·es Solidaires Finances Publiques au CTL du jeudi 26 septembre 2019 ainsi que l'ordre du jour.

pdfliminaire_Solidaires_Finances_Publiques_26_septembre_2019-1.pdf

 pdfordre_du_jour_CTL_du_26_septembre_2019.pdf

logo eure et loir

Monsieur le Président,

Le ministre des comptes publics s'était engagé le 26 mars dernier auprès des organisations syndicales nationales à nous adresser une lettre de cadrage précisant les transformations de la DGFIP envisagées par le Gouvernement dans les prochaines années.

Cette lettre est finalement arrivée le 10 mai sur nos boîtes mail, près d'un mois et demi plus tard. En revanche, s'il a pris son temps, il nous accorde seulement un mois pour lui faire part de nos observations sur l'avenir des missions, du maillage territorial, des règles de mobilité...

logo eure et loir


 Monsieur le Président,

 Le grand débat est clos. Il aura été l'objet dès le départ d'une instrumentalisation du Président de la République et de l'exécutif, qu'il s'agisse de l'établissement des principes, des modalités de la consultation ou de l'exploitation des résultats. Les règles qui prévalent dans un débat officiel telles que la neutralité, l'indépendance des organisateurs, la transparence, l'égalité de traitement des contributeurs, ont été systématiquement écartées en ne recourant pas délibérément à la Commission Nationale du Débat Public. Les questions fermées ont été biaisées, contraignant les Français qui pensaient naïvement pouvoir donner leur avis, à formuler des réponses allant dans le sens de l'exécutif :

Des questions très objectives et pas du tout orientées en toute bonne foi du genre :

Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ? »

« Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? 

« Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? »