Dans la Fonction publique, à la DGFiP, malgré les intentions affichées, les actions en faveur des droits des femmes, les moyens réels mis en place sont très insuffisants. Ils ne permettent pas de faire reculer les violences sexuelles et sexistes dans la sphère professionnelle.
Dans les services, au quotidien, c’est encore trop souvent la culture du sexisme qui prévaut. 38,5 % des femmes ont été victimes de comportement sexiste et sexuel au moins une fois dans leur vie professionnelle1.
L’État-employeur doit prendre ses responsabilités en identifiant, en accompagnant et en protégeant les victimes de violences sexistes et sexuelles sur leur lieu de travail. Trop souvent, l’administration se contente de déplacer les victimes, ce qui est vécu comme une double peine par ces dernières, et laisse en place leur agresseur.
Les employeurs publics ont l’obligation d’informer, d’orienter, de protéger et d’accompagner les victimes de violences sexistes et sexuelles. Il est urgent d’informer les agent∙es sur leurs droits et de mettre en œuvre de façon systématique la protection fonctionnelle qui prévoit protection, assistance et réparation.
Ce 25 novembre à Mont de Marsan, l'association Team Sama, avec qui nous travaillons notamment pour la journée du 8 mars, propose une mobilisation :
Cette journée sera aussi marquée par des débats organisés sous l'égide du conseil départemental sur le thème des "nouvelles violences faites aux femmes" à la salle Maurice Thorez de Tarnos :
http://www.xlandes-info.fr/evenements/evenement/les-landes-engagees-pour-une-societe-sans-violence-contre-les-femmes-1