Égalité salariale entre les femmes et les hommes à la DGFIP :
Exigeons notre dû !
- Nantes le 8 mars à 15h40 - Place Royale
- Saint -Nazaire le 8 mars à 20h - Place du commando
Comme dans tous les secteurs professionnels, des inégalités de rémunérations entre les femmes et les hommes existent aussi à la DGFiP. L’évolution des données présentes dans les bilans sociaux et maintenant le rapport social unique, montre que les inégalités ne se résorbent pas malgré les discours de la Direction Générale.
Bien que les agentes B et C ont une meilleure rémunération que les hommes (26 € en moyenne par mois pour les B et 46 € pour les C), les différences en défaveur des femmes restent très importantes : jusqu’à 750 € par mois en moins pour les non-titulaires contractuelles femmes, 456 € pour les cadres A+ femmes et 138 € pour les cadres A femmes.
Comme le montre le tableau ci-dessous (1),
sur 10 ans une femme A+ a gagné 54 720 € de moins qu’un homme A+, une femme non titulaire contractuelle 90 000 € de moins qu’un homme non titulaire contractuel ! On retrouve les différences les plus grandes chez les non-titulaires, ce qui laisse présager une augmentation de ces inégalités dans les années à venir avec la loi de transformation de la fonction publique et l’ouverture plus large de la DGFiP aux contrats.
Dans notre Direction, même si le point d’indice est le même pour les hommes et les femmes, ces dernières restent moins bien payées à temps de travail égal. Ces différences de rémunération s’expliquent majoritairement par des compléments de traitement tels que la NBI fonctionnelle ou les primes ACF liées à des affectations et des fonctions exercées majoritairement par des hommes. Elles sont aussi liées plus globalement au déroulé des carrières des femmes et des hommes.
Ainsi, en 2020, 87,88% des congés parentaux et 84,56% des temps partiels sont pris par les femmes, engendrant des conséquences sur leur carrière.
Ces différences et ces inégalités de rémunération ont des conséquences directes sur les retraites des agentes. La pension moyenne des femmes à la retraite (secteurs privé et public confondus) est inférieure de 40% (28% si l’on tient compte de la pension de réversion) à celle des hommes. C’est inadmissible !
À la DGFiP, Solidaires Finances Publiques se bat contre les injustices au travail sous toutes leurs formes, nous revendiquons le rattrapage des inégalités de rémunérations entre les femmes et les hommes. Avancer sur l’égalité professionnelle, c’est avancer pour toutes et tous, conquérir de nouveaux droits, faire appliquer ceux existants pour faire vivre une DGFiP à l’image de celles et ceux qui la composent.
Pour l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes à la DGFiP, il est temps d’exiger notre dû !
Toutes et tous, ensemble, rejoignons la journée d’action du 8 mars, sous toutes ses formes et pouvant aller jusqu’à la grève !
(1). Données issues du rapport de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques : https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-06/DREES%20-%20Pano%20-%20Retrait%C3%A9%202021.pdf