Ci-dessous, le texte adressé à Mme Py sur le boycott du CTL du 3 juillet et en pièce jointe les 102 questions posées par les collègues du département qui ont participé à l’envahissement de la 1re convocation le 26 juin.
Je vous informe que Solidaires Finances Publiques ne siégera pas le 3 juillet en 2e convocation du CTL prévu initialement le 26 juin 2018.
Notre organisation boycottant la première convocation du CTR ayant lieu également ce 3 juillet et déplorant le contexte national concernant la Direction des Finances Publiques, rapport de la Cour des Comptes, fuites savamment orchestrées du rapport CAP 22, rapport sur la refondation du dialogue social avec les agentEs de la Fonction Publique, nous tenons à marquer notre profonde opposition à cette conception purement « budgétariste » des services publics et des missions de la DGFIP.
En ce qui concerne la DRFIP 44, les agentEs sont inquiets.
Ils-Elles sont inquiets pour eux-mêmes et pour les usagers.
Ils-Elles sont inquiets pour leur statut, leurs garanties individuelles et collectives, leurs conditions de travail ainsi que des moyens matériels et juridiques dont ils-elles disposeront à l’avenir.
Ils-Elles sont inquiets sur la nature et l’efficacité du service qu’ils seront en capacité de rendre - ou pas - à l’ensemble des usagers.
Ils-Elles sont inquiets sur le devenir du réseau.
Et pour finir, ils-elles sont inquiets de cette orientation des pouvoirs publics qui vise à transformer les équilibres sociaux en brisant tous les instruments de contrôle et de régulation économiques, financiers et fiscaux.
Une délégation a souhaité vous rencontrer ce 26 juin dernier afin d’évoquer avec vous, leur responsable, l’avenir de la DRFIP 44 et plus largement celui de la DGFIP tant au niveau de son architecture que de ses missions.
Vous trouverez en copie les questions recueillies par l’intersyndicale Solidaires Finances Publiques, la CGT Finances Publiques et FO DGFIP abordées lors de cet échange.
L’ensemble des agentEs, comme Solidaires Finances publiques, attend des réponses à ces nombreux questionnements.
Leur inquiétude est légitime et doit être entendue.
Concernant la position de Solidaires Finances Publiques 44 sur l’activité du CHSCT et le sujet principal des risques psycho-sociaux, je vous adresse la déclaration liminaire de Solidaires Finances faite lors du CHSCT du 28 juin dernier.
Notre préoccupation première est l’association, le plus en amont possible, des agentEs aux projets de restructurations ou de fusion ainsi que l’organisation du travail au cas particulier.
A l ’aune des profondes transformations qui vraisemblablement nous attendent, il nous semble primordial de réfléchir à une autre façon de travailler afin d’accompagner au mieux les collègues, qu’ils soient déjà fragilisés ou non, et de donner du sens au travail par la mise en avant des collectifs de travail plutôt qu’une organisation pyramidale mal comprise et pas toujours bien ressentie.
Dans l’attente de vos réponses aux agentEs de la DRFIP 44,