Solidaires Finances Publiques réaffirme son soutien à l’ensemble des agentes et des agents dont les lieux de travail sont actuellement rendus inaccessibles par le mouvement « des gilets jaunes ».
En effet, dans la nuit de jeudi à vendredi, le site de Saint-Avold (57) a été vandalisé et détruit par un incendie. Depuis le début du mouvement social dit « des gilets jaunes », de trop nombreux sites des Finances publiques ont été bloqués et vandalisés, et depuis peu carrément incendiés !
Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences commises à l’encontre des agentes, des agents et des services de la DGFiP. Nos collègues ne sont en rien responsables des politiques gouvernementales de ces trente dernières années. Bien au contraire !
Depuis de nombreux mois, les agentes et les agents des Finances publiques luttent et se mobilisent pour conserver un service public de proximité, au plus près des attentes des citoyens, ce en gardant des implantations, et dénoncent les inégalités d’accès des usagers aux services de la DGFiP et aux services publics, garants de l’intérêt général et de la cohésion sociale. Les gilets jaunes qui réclament plus de services publics de proximité ne doivent pas se tromper de cible, les agentes et les agents de la DGFiP jouent bien un rôle essentiel dans l’action publique.
Malgré le message de soutien du DG sur Ulysse, faisant de la sécurité des agentes et des agents une priorité, les situations sont appréhendées localement de façon très hétérogène. Les agentes et les agents concernés par ces violences ont besoin de sentir le soutien des hiérarques locaux. La fermeture, la destruction d’un service a certes un impact sur les missions mais surtout sur les personnels. Or, pour Solidaires Finances Publiques, le traumatisme des agentes et des agents, victimes, ne doit pas être minoré, les acteurs de prévention doivent être sollicités devant l’urgence. D’autre part, le repli des usagers vers d’autres services, déjà souvent exsangues, est un risque majeur pour nos collègues.
Solidaires Finances Publiques ne cessera de dénoncer la politique gouvernementale libérale qui a conduit à la situation actuelle. La survie des services publics de proximité passe par une remise à plat des politiques actuelles afin que s’instaure une véritable justice fiscale et sociale pour toutes et tous. La question écologique ne peut être déconnectée, doit même devenir une priorité, mise en œuvre dans le cadre d’une politique écologique globale.