Vous trouverez ci dessous notre déclaration liminaire de la Formation Spécialisée du 7 octobre

pdfdéclaration liminaire FS du 7 octobre 2025

Monsieur le Président,

 

26 jours a été le délai nécessaire pour nommer un gouvernement.

Un gouvernement de revenant·es, 25 jours avant Halloween, c’est à se demander si ce n’était pas de l’humour.

Ce gouvernement n’aura finalement pas tenu jusque là puisque Sébastien Lecornu détient le record du 1er ministre le plus éphémère de la Vème République, et le gouvernement est le plus éphémère depuis plus d’un siècle.

Le 1er ministre avait promis une politique de rupture, il a effectivement rompu ...avec les français.

Lors de la rencontre organisée avec l’intersyndicale M. Lecornu avait annoncé : « Je suis le Premier Ministre le plus faible de la Vème République ».

C’est en creux, l’affirmation de la crise politique qui secoue notre pays depuis la dissolution

de l’Assemblée Nationale.

Faiblesse également de nos élu·es, incapables de réagir face à la gronde sociale.

Faiblesse de nos élites auto-proclamées qui hystérisent le débat pour une taxe dite «Zucman » « confiscatoire » à leurs yeux. Il est vrai qu’un taux de 2 % pour plus de 100

millions de patrimoine est digne d’un Etat « communiste ». Et tant pis si sept prix Nobel de

l’Économie proposent la même chose pour sortir nos démocraties de ces crises des finances

publiques.

Faiblesse de nos hauts fonctionnaires, incapables de ramener à la raison des Ministres

démissionnaires en roue libre depuis le vote de non-confiance du premier Ministre

précédent. Les nouveaux ministres démissionnaires souvent recyclé·es du précédent gouvernement, n’ont pas plus de retenue, pour preuve le post sur X de M. Retailleau en réaction à la communication des noms des ministres composant le gouvernement.

Enfin, faiblesse de nos administrations, dont la DGFIP, qui n’est que la conséquence de ce

qui précède.

Cette semi-tragédie politicienne pourrait être comique si les conséquences n’étaient pas

aussi dévastatrices.

Pauvreté en hausse, inégalités sociales en constante augmentation, politiques de défense de

l’environnement abandonnées, extrémisme en hausse et, n’en déplaise à notre Ministre de

L’Intérieur, violence agitée par celle qui vient de l’extrême-droite qui ne cesse de progresser,

attaquant notre Démocratie et nos Droits, main dans la main avec les pires conservateur·rices pseudo-chrétien·nes pour allié·es.

Des médias qui vomissent à longueur de journées des articles, des images et des débats anti

services publics, anti droits LGBTQI+, anti-femmes, et xénophobes.

Faut-il pour autant faire comme le Premier ministre démissionnaire et dire : je suis faible, donc je ne ferai rien ?

Il n’y a aucune forme de faiblesse à reconnaître une situation qui nous mène droit dans le mur. Le constat n’est pas plus compliqué à dresser.

Les citoyen·nes de ce pays demandent de la justice, de l’équité, du respect. Ils demandent

simplement à pouvoir vivre dignement, même si cette dignité passe par le renoncement de

l’achat d’un yacht…

Il est si dur de répondre à ces demandes ?

Il est si compliqué pour nos ultra-riches de reconnaître que la fête, la leur, est finie ?

Partager les richesses n’est pas un gros mot, c’est une évidence et c’est l’un des fondements

majeurs de notre République.

Le monde du travail, celui qui crée vraiment les richesses, est unanime et ce depuis plusieurs mois maintenant : il faut arrêter le massacre !

Oui, dette et déficit sont un poids pour le pays, mais l’absence totale de plan et de projection

pour l’avenir, en matière d’investissement pour le climat et l’environnement en général, en

matière de développement économique, en matière de recherche fondamentale forment un

poison mortel.

Les pays montrés en exemple dans la lutte contre leur déficit ou leur dette sont ceux où la

pauvreté a le plus augmenté. Cette pauvreté s’aggravant même lorsque l’on regarde les

retraité·es…

Travailler plus pour finir sa vie dans la misère ? Ce sera sans nous.

Et sans nous, sans les citoyen·nes, nos élites ne sont rien ! Sans nos sous, sans nos impôts, il·elles sont moins que rien !

Sans des politicien·nes à leurs bottes au pouvoir, il·elles disparaissent !

Vous pouvez compter sur l’engagement sans faille de notre organisation syndicale pour continuer le combat, pour l’amplifier s’il le faut, car de notre côté, il n’y aura aucune faiblesse !

Cette instance ne peut ignorer les impacts causés par cette crise sur la santé mentale de nos populations.

Les agent·es de la DGFIP sont triplement concerné·es : en tant que citoyen·ne, en tant qu’agent·e du Service Public et en tant qu’acteur·rice majeur·e de notre budget national.

C’est lourd à porter et nous vous avons alerté à maintes reprises sur la situation dégradée au

regard des RPS.

Notre Administration voit davantage d’arrêts maladies pour des raisons psychiques et voit davantage de personnes mettre fin ou tenter de mettre fin à leurs jours.

Face à ses problématiques, l’Administration, en aval, s’est engagée à déclencher des

enquêtes systématiques en cas de suicide ou tentative. En tant que représentant·es de la FS,

vous pourrez compter sur nous pour que ce soient de vraies enquêtes et pas une recherche de

décharge de responsabilité de l’Administration !

Comme nous vous l’avons conseillé lors de la précédente instance, il est grand temps d’utiliser les outils de veille et de prévention à notre disposition selon leur destination. Les résultats légèrement moins dégradés de l’observatoire interne ne révèlent pas une nette amélioration de l’état d’esprit des agent·es. Ils doivent nous alerter lorsqu’un pourcentage d’agent·es encore conséquent déclarent être fatigué·es, inquiet·ètes et démotivé·es. Les risques psycho-sociaux recensés dans le DUERP font d’ailleurs état de la démotivation, de l’inquiétude, d’un besoin de reconnaissance exprimé par les agent·es. La seule réponse que l’administration apporte est la formation et le soutien de l’encadrement, sa bienveillance.

Si les formations SST sont de formidables outils d’information du risque, elles ne sont pas des moyens d’actions !

Il s’agit là uniquement d’actions de préventions qui ne peuvent prétendre à répondre à la

faiblesse de notre Gouvernement et à sa politique de destruction du bien commun, dont la

DGFIP et ses agent·es font partie intégrante, quoiqu’on en pense !

En ce qui concerne le soutien et la bienveillance de l’encadrement, nous veillerons à vous faire remonter les situations en contradiction avec ces mesures de prévention inscrites dans le DUERP. Il est pourtant difficile d’oublier que lorsque des agent·es vous font part d’un dysfonctionnement de l’encadrement, l’encadrant est éloigné par une promotion, et félicité par des membres du commandement de cette direction sur un réseau social.

Nous vous rappelons donc à votre responsabilité, en tant que Président de la FS et DDFIP

pénalement responsable, de garant de la santé et de la sécurité des agent·es placé·es sous votre gouvernance et vous pouvez compter sur nous pour que vous ne l’oubliiez jamais, que ce soit anxiogène ou pas.

Pour conclure, nous vous rappelons les termes de l’article 37 du règlement intérieur de la Formation Spécialisée du CSAL : « Les observations et suggestions relatives à la prévention des risques professionnels et à l'amélioration des conditions de travail consignées sur les registres santé et sécurité au travail, les signalements de danger grave et imminent, les déclarations d’accident de service et de maladies professionnelles, les tentatives de suicide et les suicides intervenus sur le lieu de travail, ainsi que les refus d’aménagements de poste, quelle qu’en soit la nature, font l'objet d'un point fixé à chaque ordre du jour d'une réunion de la FS.

Pour faciliter les travaux de l’instance, la transmission aux membres de la FS de l’ensemble de ces

documents est assurée au fil de l’eau avant de faire l’objet d’un examen à l’occasion d’une séance plénière.

La FS examine également les rapports établis par les différents acteurs de prévention en santé et sécurité au travail. La FS peut formuler des recommandations en la matière. »

Les membres de la FS de la DDFiP 62 avaient l’habitude d’étudier ces éléments en groupe de travail afin d’anticiper l’instance. Aucun groupe de travail n’a été programmé avant l’instance de ce jour, pour autant, tous ces points doivent faire l’objet d’un examen en séance plénière. C’est pourquoi nous interviendrons sur les fiches de signalement déposées depuis la FS précédente et vous interrogerons sur les mesures mises en place pour éviter de nouvelles situations préjudiciables à la santé, la sécurité ou aux conditions de travail des agent·es. Nous vous demandons également un retour sur les observations consignées dans les registres santé et sécurité au travail.

 

Vous trouverez ci dessous notre déclaration liminaire

pdfdéclaration liminaire CDAS du 16 septembre 2025

Vous trouverez ci-dessouns notre compte rendu

pdfcompte rendu CDAS du 16 septembre 2025

 

Notre déclaration liminaire est disponible sur notre site. Elle porte sur de vrais sujets d’actualité comme le budget de feu Monsieur le premier ministre Bayrou ou de la PSC.

L’alliance FO-CFDT/CFTC-UNSA a préféré une déclaration commune, maudissant l’initiative de SOLIDAIRES de porter la participation financière adaptée pour les sorties, prétextant que les échanges ne sont pas sereins.

 pour rappel :

FO et CFDT/CFTC avaient quitté la séance d’avril, ne souhaitant pas s’exprimer sur le budget local et ci-dessous les propositions des organisations syndicales lors du budget local 2025

 

Les propositions de Solidaires Finances

Les propositions des syndicats dits réformistes

Réduction du montant du goûter de Noël

Réduction du montant du goûter de Noël

Maintien du chèque cadeau de Noël pour les enfants à 25 €

Réduction du montant du chèque cadeau passant de 25 € à 20 €

Participation adaptée pour la sortie Bagatelle en fonction du quotient familial

permettant un coût moindre pour le CDAS et une ouverture du nombre de places ou plus de bénéficiaires sur les chèques Kadodrive

Réduction du nombre de places et/ou augmentation de la participation individuelle pour tous·tes

 

 

Soyons clair·es :

SOLIDAIRES Finances 62 portera toujours une action sociale pour toutes et tous, nous continuerons à hausser le ton dès lors que l’administration ou d’autres organisations syndicales n’auront pas à l’esprit une démarche collective et pour l’ensemble des collègues.

 

Certaines organisations locales devraient lire la déclaration intersyndicale nationale

https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/nos-engagements/solidaires-finances/7003-tract-intersyndical-pour-une-action-sociale-ministerielle-forte-perenne-pour-tous-les-agentes-et-agents.html

 

Après la lecture des déclarations liminaires, mutisme de FO, CFDT-CFTC et UNSA sur la PSC ou tout autre sujet.

 

En réponse aux déclarations liminaires, Mme Ortiz indique qu’elle ne s’étendra pas sur le contexte politique international et national.

 

Concernant la PSC (protection sociale complémentaire), Mme Ortiz pense que la communication est suffisante :

les premiers simulateurs sont en ligne et il y a possibilité de se faire assister par mail pour ALAN et par téléphone pour GMF.

SOLIDAIRES Finances rappelle que les liens ne sont pas évidents à trouver sur Ulysse et que les questions des collègues sont nombreuses.

L’administration indique qu’il y aura des permanences sur une seule journée dans 3 sites (centre des Finances Arras et Boulogne, Douanes à Calais) avec des représentant·es de chaque prestataire. Les collègues devront s’inscrire, le nombre de places sera limité.

Selon Mme ORTIZ, lors de ces permanences, seules ne resteront que les questions compliquées n’ayant pas trouvé de réponse sur la FAQ et les plateformes.

SOLIDAIRES Finances indique qu’une seule journée pour l’ensemble des collègues du ministère du Pas-de-Calais, sur trois sites n’est pas satisfaisant, le calendrier est contraint et les permanences ne doivent pas tarder (ni se tenir pendant les vacances scolaires).

SOLIDAIRES Finances questionne l’administration sur le côté pratique pour se rendre à ces permanences pour des collègues éloigné·es des sites concernés : nous n’obtenons pas de réponse claire de l’administration.

Pour l’administration, le principal sujet est le choix des options, les agent·es savent se servir d’un outil informatique il·elles peuvent donc utiliser les simulateurs en ligne.

SOLIDAIRES Finances rétorque que la première question pour simuler la cotisation est :

« Que veut dire rémunération brute, que faut-il retirer comme lignes de la fiche de paye ?

Tellement facile que nous n’avons pas eu de réponse de l’administration !

 

Après nos interventions sur le manque de visibilité d’informations sur la PSC, la DDFiP 62 a mis en ligne en article

http://dfp620.intranet.dgfip/vie-pratique/mutuelle.htm

 En espérant que les autres ministères des Finances du 62 auront la même initiative.

L’administration précise que les actions de prévention devraient continuer comme dans le cadre ancien (UROPS).

 L’administration souhaite également un climat plus serein en instance.

 SOLIDAIRES Finances rappelle à FO, CFDT-CFTC et UNSA que nous sommes ouvert·es à la discussion mais si certain·es claquent la porte, à eux·elles d’en assumer la conséquence.

Le vote sur la tarification adaptée pour la sortie Bagatelle est légitime. La prise en charge d’une part supplémentaire de participation financière pour les foyers les moins aisés était minime.

 

1- Approbation des PV du CDAS

Le PV a été approuvé à l’unanimité

 

2- Compte-rendu d’activité 2024 de la Délégation

L’équipe de la délégation est composée de huit personnes en 2024.

Deux délégué·es de l’action sociale, deux assistantes sociales, deux médecins du travail et deux infirmières.

SOLIDAIRES Finances remercie l’équipe, permettant aux collègues d’être accompagné·es lors de situation personnelle ou professionnelle difficile.

Cependant, l’équipe est encore une fois restreinte en 2025 avec un médecin du travail et une infirmière non remplacés.

 La déléguée nous présente le compte rendu :

Pour rappel, les effectifs représentent des actif·ves, retraité·es des administrations du Pas-de-Calais du Ministère de l’Économie et des Finances

  • Dans la répartition des effectifs par administration/sexe/âge ; petite majorité d’hommes et une majorité de B et C

  • 1431 enfants recensés, en nette diminution

  • 4569 retraité·es recensé·es, en nette augmentation

  • Budget aides et prêts : diminution du montant qui s’explique par les aides aux sinistré·es en 2023 qui n’a pas eu lieu en 2024

  • Les budgets des crèches, arbres de Noël, actions diverses (psy, avocats), amitiés finances liées aux inondations sont en baisse,

  • Les budgets des séjours enfants, de la restauration et des actions collectives sont en augmentation,

  • Les frais de fonctionnements ont été augmentés car en raison de l’arrivée en 2024, deux collègues à la délégation donc plus de déplacements.

La crèche actuelle nous facture les berceaux au réel et non plus au forfait.

5 sorties organisées qui ont touché 1034 personnes.

45 dossiers pour le Kaddodrive.

 

Pour la restauration collective, on constate une diminution du matériel alloué et une baisse du budget.

L’administration précise qu’il faudrait trouver un président pour la cantine de Saint Omer (site qui devrait accueillir en sept 2026 une cinquantaine de collègues supplémentaires).

 

SOLIDAIRES Finances rappelle que la délégation a des progrès à faire en matière de communication, sur les prêts ou aides possibles, sur les actions de la délégation (chèque Kadodrive, sorties proposées).

SOLIDAIRES Finances remarque que la population des enfants « vieillit », que nous avons une augmentation du nombre d’adolescent·es. Le CDAS doit s’interroger sur une évolution des actions proposées.

                                              3 – Rapport d’activité 2024 du service social

 

Les deux assistances sociales nous présentent leur rapport au titre de 2024 :

Il y a eu 245 personnes accompagnées :

  • Majorité de femmes

  • Les plus représentés sont les cadres C

  • Surreprésentation des agent·es DGFIP car ils constituent le plus d’effectifs

  • Les domaines d’intervention sont le budget / santé / logement / famille / travail

Pour les aides financières, 63 dossiers dont 44 aides non remboursables et 6 prêts sociaux.

8 dossiers ont été refusés (récurrence des demandes, échéanciers possibles, tardif par rapport au sinistre).

Le montant total est de 86103 € (en baisse).

 

Les services sociaux interviennent sur des évènements graves (orientation France victime, psychologues, accompagnements qui peuvent durer longtemps) Ils interviennent aussi au sein des services.

 

Action collective faite auprès de la DGFIP : ‘Le savoir vivre ensemble’ parti d’un constat d’échanges de fiches de signalement entre collègues. 103 agent·es ont participé au théâtre d’intervention qui avait basé son scénario sur des exemples de fiches de signalement.

 

SOLIDAIRES Finances s’inquiète du nombre de secours alimentaires distribués, 5 secours en 2024

Les assistantes sociales indiquent que ça touche aussi bien des actif·ves que des retraité·es, que la procédure est simplifiée et qu’elles peuvent donc intervenir plus rapidement.

 

SOLIDAIRES Finances s’interroge sur le suivi des dossiers refusés.

Certain·es le prennent mal mais les assistances sociales restent disponibles.

 

SOLIDAIRES Finances demande une permanence sur le site de Montuelle.

L’assistante sociale gérant ce secteur intégrera volontiers des permanences sur ce site.

 

SOLIDAIRES Finances souhaite que l’information pour les collègues qui seraient proches aidants soit plus accessible.

 

Les assistantes sociales ont suivi un groupe de travail sur le handicap, SOLIDAIRES Finances demande quelle en sera la déclinaison en local et à destination des collègues.

Un webinaire avec la Direction, est en prévision sur la même forme que celui réalisé sur les proches aidants

l’action sociale ministérielle 202

4-Point d’étape sur les crédits d’action locale

 

Lors de l’instance, nous nous sommes aperçu·es que les collègues de la DDFiP n’avaient pas reçu le mail pour l’inscription au chèque cadeau pour les enfants.

La direction, après vérification, confirme que le mail n’avait pas été envoyé et a rectifié le tir depuis.

 

Le point d’étape sert à répartir le reste du budget d’un montant de 1 498 €.

 

Une proposition est émise pour augmenter jusqu’à 500 €, le montant alloué au concours de dessin, initialement le montant était de 250 €

Pour SOLIDAIRES Finances, d’autres actions méritent de s’y attarder, notamment les KADODRIVE et dans un contexte de budget restreint, nous souhaitons que le budget du concours de dessin soit maintenu à 250 €.

Après discussion, le montant reste à 250 € maximum et le concours sera ouvert aux enfants âgés de 10 ans au plus.

 

La délégation nous présente le bilan de la sortie Bagatelle avec une participation différenciée.

Initialement, le montant alloué était de 5 700 € pour 500 personnes avec une participation de 10 €.

Après proposition de Solidaires, la participation était différenciée en fonction du quotient familial (10 €, 12 € ou 14 €)

Résultat : le CDAS a abondé à hauteur de 5 579,55 € (au lieu de 5 700 €) et a permis à 572 personnes d’y participer, il n’y avait pas de liste d’attente.

 

SOLIDAIRES Finances reconnaît le travail demandé en amont aux délégué·es (vérification du quotient familial) mais se réjouit de permettre à davantage collègues de pouvoir en bénéficier.

SOLIDAIRES Finances interpelle FO, CFDT-CFTC et UNSA sur leur rejet de la mise en place d’une tarification différenciée.

AUCUNE réponse.

La déléguée détaille le profil des participant·es :

54 familles au quotient familial 1

82 familles au quotient familial 2

12 familles au quotient familial 3

SOLIDAIRES Finances remarque que la participation différenciée n’a pas exclu de collègues et demande à FO, CFDT-CFTC et UNSA de se prononcer sur ce bilan.

AUCUNE réponse.

 

Le mutisme de ces trois organisations syndicales est inconcevable, voire irrespectueux, après avoir lu une déclaration liminaire remettant en cause le vote du budget des crédits d’actions locales.

 

Une deuxième sortie à la cristallerie d’Arques est envisagée, au vu du nombre d’inscrit·es.

SOLIDAIRES Finances vote pour.

La mise en place d’une participation différenciée sur chaque sortie permettrait de l’ouvrir à davantage de participant·es.

 

5questions diverses

 

SOLIDAIRES Finances souhaitait un point sur le nouveau marché concernant les berceaux.

La déléguée nous informe que les berceaux dans les crèches sont en diminution depuis 2018.

Les résultats de l’enquête sur les besoins de solutions de garde sont assez complexes à analyser, car l’enquête est faite à un instant T et est donc évolutive.

L’actuel marché arrive à échéance en octobre.

Une meilleure répartition des berceaux est à envisager en gardant les 10 berceaux dans le Pas-de-Calais :

  • 3 à Arras,

  • 2 à Calais,

  • 1 à Boulogne,

  • 2 à Lens,

  • 1 à Béthune,

  • 1 à Noeux-les-Mines,

    Une réunion est prévue début octobre pour finaliser le futur marché qui interviendrait à partir de 2026.

 

Ce matin, Solidaires Finances Publiques 62 a distribué un tract aux cadres convié·es au collège.

Derrière les beaux discours de l'admnistration et la présentation de l'observatoire interne local, Solidaires Finances Publiques 62 souhaite alerter les cadres sur une dégradation des conditions de travail, une perte de sens au travail et de réelles difficultés dans l’exercice des missions.

pdftract collège des cadres - 30 septembre 2025

Pour que les choses changent, nos mobilisations comptent et sont essentielles à la DGFiP :
Pour se faire entendre,
Toutes et Tous en GREVE le 02/10/2025

 

Pour les collègues déjà présent·es dans la salle, le tract a été déposé sur les voitures (pas d'inquiètude : ni sabotage, ni vandalisme)

stop au sacrifices

350 000 manifestant·es le 10 septembre, 1 million le 18 septembre : la mobilisation s’amplifie. Sébastien Lecornu, le nouveau Premier ministre, a reçu l’intersyndicale qui lui avait fixé un ultimatum. Alors que celui-ci a expiré, il n’a pas répondu aux revendications. Elles sont pourtant largement majoritaires dans le pays. Pour imposer la rupture, l’intersyndicale appelle à une nouvelle journée de grève et de manifestations le 2 octobre.

 

Pour renverser l’injustice, Solidaires Finances Publiques propose quelques mesures pour tendre vers la justice fiscale, sociale et environnementale :

  • Augmenter le nombre de tranches et le taux marginal de l’impôt sur le revenu afin de lui redonner une véritable progressivité et, supprimer l’imposition forfaitaire des revenus des placements financiers (PFU) à 12,8 % ;
  • Instaurer la taxe Zucman qui prévoit d’imposer, à hauteur de 2 %, les 1 800 ultra-riches ayant un patrimoine de plus de 100 millions d’Euros. Cette taxe rapporterait 20 milliards d’euros dans les caisses de l’État ;
  • Rétablir l’Impôt Sur la Fortune en élargissant son assiette pour imposer l’ensemble du capital des plus riches ;
  • Rendre progressif le taux d’impôt sur les sociétés qui pèse de la même manière sur les petites et grandes entreprises et a été abaissé de 33,3 % à 25 % par Macron ;
  • Mettre en place un taux spécifique pérenne de 20 à 40% sur la part des bénéfices excédant 110% de la moyenne des bénéfices des trois dernières années ;
  • Mettre fin à la baisse des impôts de production sur les sociétés, qui a engendré une chute de recettes de plus de 33 milliards d’euros depuis 2021 et une perte d’autonomie financière toujours plus grande pour les collectivités locales ; 
  • Passer en revue l’ensemble des niches fiscales pour supprimer les plus injustes, comme le Crédit Impôt Recherche, puisque de nombreuses études montrent qu’il n’a pas prouvé son utilité alors qu’il a coûté 7 milliards d’euros à l’État rien qu’en 2023 ;
  • Repenser les taux de la TVA et instaurer une TVA à 0 % pour les produits de première nécessité ;
  • Instaurer une fiscalité locale progressive qui tienne compte du niveau de revenus des particuliers et de la richesse produite par les entreprises. Assurer une plus grande péréquation territoriale ;
  • Instaurer une fiscalité environnementale qui soit une vraie fiscalité comportementale et non de nouvelles taxes sur la consommation qui touchent plus fortement les plus pauvres ;
  • Donner de réels moyens humains, techniques et juridiques à l’administration fiscale pour lutter efficacement contre la fraude et l’évasion fiscales qui s’élèvent entre 80 et 100 milliards par an.

 

Manifestations du 2 octobre 2025

  • Calais: 9h15, place de la Mairie
  • Lens: 9h30, place du Cantin
  • St-Omer: 9h, rond-point des Bruyères

CAPTURE GREVE DU 210