La Formation Spécialisée du CSAL s'est réunie ce mardi 26 mars sur les questions relatives à l'hygiène, la santé, la sécurité et aux conditions de travail.

Nous avons lu une déclaration liminaire en début de séance.

La réponse de notre directeur, président de la FS, à notre suggestion de chercher des rentrées d'argent et non des économies, qui se feront obligatoirement sur le dos des administrations et au détriment du service public : si on taxe les riches et les entreprises, elles quitteront la France.

Nous n'avons pas manqué de lui faire remarquer qu'il tenait le même discours que Thomas Cazenave, Ministre délégué chargé des compte publics, et que ces éléments de langage appuyaient la politique de M. Macron depuis son premier quinquennat. L'état financier actuel de la France ne démontre pas une grande efficacité de la politique économique libérale.

M. Girault est également revenu sur son impatience de voir arriver la rémunération au mérite en appuyant sur le fait que ça impacterait davantage les plus hauts placés dans notre administration. Il s'en est fallu de peu pour que nous versions une larme.

Sur la campagne déclarative et les risques de voir de nouveau nos accueils submergés, il se veut rassurant : GMBI va bien maintenant et tout va bien se passer...

Il nous a également conseillé de lire des classiques et de moins regarder la télé, on ne sait pas trop comment prendre cette remarque. S'il voulait dire que les médias racontent des conneries, pas de souci on le sait, mais si les membres du gouvernement passaient un peu plus de temps à réfléchir à de vraies solutions au lieu de se balancer des vannes et de se pavaner sur toutes les chaînes pour vanter les mérites de la nouvelle lessive "place nette XXL", les boîtes à potins auraient moins de matière pour alimenter leurs rubriques.

Ci-dessous la déclaration liminaire, pour le compte rendu, il faudra attendre encore un peu.

Bonne lecture,

solidairement,

les membres et expert·e de la FS

pdfDL_FS-_26_mars_2024.pdf

La Directrice Générale, Mme VERDIER, était présente ce jeudi 14 mars à la DDFiP62, les cinq organisations syndicales représentatives ont été reçues pendant une demi-heure. Mme VERDIER, accompagnée de la Déléguée interrégionale, de M GIRAULT et de Mme ORTIZ, est arrivée avec quelques minutes de retard.

SOLIDAIRES Finances Publiques 62 a d’abord lu les propos liminaires suivants :

Madame la Directrice générale, nos camarades du bureau national de Solidaires Finances Publiques vous ont rappelé lors du dernier CSAR que la DGFiP est en état d’urgence, que notre syndicat SOLIDAIRES Finances Publiques est attaché à son administration, ses missions et les personnels qui la composent et sera toujours présent et déterminé pour les défendre

Aujourd’hui présente dans notre département, marqué par l’assassinat de notre collègue en novembre 2022, marqué par l’attentat au Lycée Gambetta d’Arras, marqué par des inondations à répétition, nous nous devons dans ces moments douloureux, collectivement, de soutenir les agent.es, de soutenir et accompagner les citoyen.nes, entreprises et collectivités par un service public renforcé. Comme l’affirme la conclusion de l’article sur le séminaire DGFiP-URSSAF, la qualité du service rendu aux usager·ères est une préoccupation constante de nos réseaux.

Vous l’avez annoncé dans votre message diffusé à l’ensemble des agent.es

« Vous pouvez compter sur moi pour ne jamais oublier que la maison DGFiP repose avant tout sur l’engagement et le professionnalisme des femmes et des hommes qui la composent »

Car oui, Madame la Directrice Générale, les agent.es de la DGFiP ont toujours une conscience professionnelle remarquable malgré le manque de reconnaissance en terme de rémunération (nous nous opposons à la rémunération au mérite, chaque agent·e, élément de l’équipe, est méritant·e), malgré le manque de moyens (et l’amputation de 108 millions d’euros des budgets DGFiP), malgré des conditions de travail qui se dégradent (la semaine en 4 jours n’est pas une solution)

Le discours de M Macron lors de la convention managériale de l’État annonçant aux cadres de l’État qu’il faut acquérir une culture de résultats, ne répond aucunement aux suppressions d’emplois, aux restructurations incessantes, à la dégradation de nos missions et conditions de travail.

 SOLIDAIRES Finances Publiques 62 réaffirme son combat pour

une DGFiP renforcée, reconnue et réhumanisée

au service de l’intérêt général, de la justice fiscale, sociale et environnementale !

 

Mme VERDIER répond aux liminaires en précisant qu’elle était en poste depuis peu mais attachée au dialogue social.

Sa venue n’est pas un hasard, elle souhaitait être présente dans le Pas-de-Calais pour un hommage à notre collègue assassiné en novembre 2022.

Elle a affirmé que les structures ne bougeraient pas et les prochaines réformes ne seraient pas de la même ampleur que celles du NRP.

Elle a cependant atténué ses propos, prenant en considération l’amputation du budget, en indiquant que la masse salariale ne serait quasiment pas touchée.

Elle a précisé qu’en ce qui concerne la rémunération au mérite, cette décision ne relevait pas de sa compétence puisqu’elle concernait la Fonction Publique.

Elle a rappelé que des négociations budgétaires étaient en cours à la DGFiP et portaient sur la rémunération pérenne, tout en rappelant les contraintes budgétaires qui ne facilitaient pas la revalorisation.

Elle a évoqué l’expérimentation de la semaine en 4 jours à la DGFiP, en précisant que celle-ci se ferait sur la base du volontariat. Nous n’avons pas eu l’opportunité de demander s’il s’agissait du volontariat des directeurs et directrices ou des agent·es.

L’audience étant chronométrée par la Directrice Générale, celle-ci a commencé à se lever et ne nous a pas laissé le temps de poser une dernière question, indiquant « c’est un manque de respect pour celles et ceux qui m’attendent ».

Solidaires Finances Publiques comprend l’agenda contraint de la Directrice Générale mais dans l’autre sens, les cinq minutes de retard au début de l’audience ne sont pas rattrapées.

Nos deux questions de fin restent donc en suspens

« Qu’en est-il de la sécurité informatique à la DGFiP, alors que ces derniers jours, les tété-travailleur.ses n’ont pu se connecter ? »

« En raison ds coupes budgétaires, et bien que l’administration affirme que les structures ne bougeront pas, qu’en sera-t’il des immeubles en location à la DDFiP62? »

Solidaires Finances Publiques 62 ressort de cette audience avec un ressenti que la Directrice Générale est venue pour la communication, et non pas pour le dialogue social.

ci-dessous, complément sur le discours de M Macron du 12 mars:

https://solidairesfinancespubliques.org/le-syndicat/media/presse/6049-le-president-deteste-la-fonction-publique.html

 

 

 

 

Un CSAL a été réuni le 22 février, en voici le compte rendu.

Bonne lecture,

 

pdfCR_CSA-22_février_2024_mis_en_page.pdf

pdfProjet_calendrier_année_2024.pdf