Action
Le 10 septembre, 7.79 % des agent·es de la DDFiP62 étaient en grève :
La nomination rapide d'un nouveau premier Ministre dont le profil ne laisse rien présager de positif pour l'élaboration du budget 2026, doit nous mobiliser davantage. C'est pourquoi nous devons augmenter la pression et être plus nombreux·euses, en grève et en manifestation, le 18 septembre !
le monde du travail, ça suffit !
Par ailleurs, quoi qu’en dise le gouvernement actuel, depuis 2008, le niveau des dépenses publiques est stable (sauf pendant le Covid). Aujourd’hui ce qui fait « exploser la dette » c’est le manque de recettes. En effet depuis 2017, et la fameuse politique de l’offre, les politiques fiscales n’ont eu de cesse de vider les caisses de l’État. Entre 2018 et 2023, ce sont 308,62 milliards de manque à gagner soit 35 % de l’augmentation de la dette dans cette période. Politique qui n’a eu de cesse de favoriser les grandes entreprises et les plus fortunés et dans le même temps, les inégalités et la pauvreté n’ont jamais été aussi élevées depuis 30 ans, comme l’a révélé l’INSEE en juillet.
L’austérité n’est pas une fatalité, nous devons imposer dès le 10 septembre un budget de justice fiscale, sociale et environnementale.
C’est dans ce sens que nous revendiquons :
- l’instauration de la taxe Zucman imposant, à hauteur de 2 %, les 1 800 ultra-riches ayant un patrimoine de plus de 100 millions d’Euros. Cette taxe rapporterait 20 milliards d’euros dans les caisses de l’État ;
- un audit sur les niches fiscales et la suppression des plus coûteuses, des plus injustes et les moins efficaces qui pourrait rapporter a minima 17 milliards dans les caisses de l’État ;
- la taxation des dividendes. Si les dividendes de 2024 étaient taxés à 1 %, cela rapporterait près d’1 milliard d’euros de recettes ;
- le rétablissement d’un véritable impôt sur la fortune, progressif, dont la base taxable serait constituée des patrimoines immobiliers et financiers ;
- la fin du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ;
- la fin de la baisse des impôts de production qui a engendré une chute de rentrées de plus de 33 milliards d’euros depuis 2021 et une perte d’autonomie financière toujours plus grande pour les collectivités locales ;
- la mise en place d’un Impôt sur les sociétés (IS) progressif ;
- l’établissement d’une progressivité régulière de l’impôt sur le revenu en revoyant le barème, en intégrant l’ensemble des revenus et en revalorisant le taux supérieur ;
- la lutte réelle contre la fraude et l’évasion fiscales qui s’élèvent entre 80 et 100 milliards d’euros en donnant les moyens humains, techniques et législatifs à la DGFiP.
Faisons-nous entendre, relevons la tête,
soyons massivement en grève ce jour-là !
Manifestations:
Arras, 9h30, place de la Gare
Calais: 10h, place de la Mairie
La ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé le 27 avril sa volonté de voir fusionner ou supprimer un tiers des opérateurs de l’État dans le cadre de la préparation du budget 2026. L’objectif démagogique affiché est de réduire la dépense publique de 2 % tout en améliorant l’efficacité de l’organisation de ces services publics, devenue incompréhensible, pour les français, selon la Ministre. La réalité est bien plus prosaïque : il s’agit de s’attaquer aux opérateurs qui garantissent la sécurité et fournissent des services à la population, de la protection de l’environnement à la sécurité alimentaire, des musées nationaux à Météo France, du CNRS à la protection des réfugié·es, de l’indemnisation des privé·es d’emploi à la BNF.
Bien entendu, les suppressions d’emplois ne constitueraient pas une « casse sociale » puisqu’il suffirait de ne pas remplacer les départs en retraite et de regrouper des agent·es.
Si ce n’est pas de la « casse sociale », ça y ressemble tout de même beaucoup !
Parallèlement, le gouvernement a choisi d’annuler par décret plus de trois milliards d’euros de crédits du budget 2025. Les secteurs touchés sont l’économie, l’enseignement supérieur, et la recherche.
Ces coupes sont de nouvelles saignées dans les services publics, et les annonces de la ministre des comptes publics augurent une nouvelle dégradation des services publics partout, avec pour conséquence des services moins ou même plus rendus à la population.
Les fonctionnaires sont, une fois de plus, désigné·es comme des lignes de dépense sur lesquelles des économies peuvent et doivent être réalisées.
C’est pourquoi le 13 mai il est important d’être toutes et tous en grève et en manifestation pour revendiquer pour les agent·es :
- une rémunération complète et sans jour de carence pendant les jours d’arrêt maladie ordinaire,
- le rétablissement de la GIPA,
- la revalorisation du point d’indice,
- la refonte des grilles indiciaires,
- l’égalité salariale femmes-hommes,
et pour un service public à la hauteur des besoins :
- des moyens budgétaires à la hauteur des services et des politiques publiques,
- des créations d’emplois partout où elles sont nécessaires et la titularisation des agent·es contractuel·les,
Solidaires Finances Publiques 62 appelle les collègues à rejoindre les cortèges du 1er mai,
Nous serons en manifestation pour la paix, la justice fiscale, sociale et environnementale
1er mai, place de la Mairie à Hénin-Beaumont, 10h30.
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