Hier, dans la soirée, nous avons adressé un mail à M. Girault, DDFiP62, suite aux annonces gouvernementales sur le confinement mis en place dans notre département.

Le mail était celui-ci :

Bonsoir Monsieur Girault,

Vous trouverez en pièce jointe une photo du post de notre page Facebook suite aux annonces du premier ministre aujourd'hui à 19h.

Sur ce post, vous retrouverez nos deux principales revendications du moment: l'abandon du NRP et la prise en compte du confinement sur le moral de nos collègues et donc d 'avoir la possibilité de faire des journées réduites.

Nous sommes disponibles pour en discuter.

Notre post sur Facebook

Après le confinement des week-ends dans le 62, notre région est en confinement. Le premier ministre insiste sur le télé travail et rappelle que "l'entreprise" est un lieu de risque de contamination. Alors la DG et notre direction locale vont-elles mettre en place un PCA ? Est ce que les collègues vont être autorisé.es à ne venir travailler que sur des demi-journées ou journées banalisées (dans le 62, nous ne sommes pas à 40% de télé-travail) ? Est ce qu'enfin la destruction des services publics et notamment le NRP vont être abandonnés ?

(Et le GT CDAS sur la restauration collective et les points repas réclamés par Solidaires Finances 62, on en parle ?!).

 

La réponse de Monsieur Girault

Bonjour,
je prends note des revendications de votre organisation, que vous exposez depuis de nombreux mois dans toutes les instances et lors de chaque échange.
Je vous en donne volontiers acte.
Aussi, je ne vois pas complètement l'intérêt d'une nouvelle audience sur ces thèmes, aucun élément de vos revendications ne m'apparaissant à ce stade se présenter de manière différente de ce qu'il était auparavant.
Je reviendrai la semaine prochaine vers les représentants des personnels pour évoquer la situation.
Nous verrons alors si une audience particulière demeure nécessaire.
Je vous souhaite une bonne fin de semaine.

« Aucun élément ne m'apparaissant à ce stade se présenter de manière différente de ce qu'il était auparavant »

Cette réponse laisse songeur·euse !

Il nous semble pourtant que « la prise en compte du confinement sur le moral de nos collègues » revêt une importance d'autant plus grande après les nouvelles mesures annoncées hier soir.

Les week-ends confinés avaient un impact à n'en pas douter, sur le moral des collègues. Le couvre-feu à 18 heures et l'impossibilité d'avoir un mode de vie différent du « trajet-boulot-dodo » ou juste « boulot-dodo » pour les télétravailleurs·euses, avait un impact sur le moral des collègues.

La fermeture des restaurants, bars, cinémas, théâtres, musées et autres lieux de divertissement, avait un impact sur le moral des collègues.

Alors maintenant l'annonce d'un confinement étendu à la semaine et au moins pour 4 semaines, avec un couvre-feu, certes décalé d'une heure, mais qui laisse peu de place à la une éventuelle vie à l'extérieur, et la fermeture de tous les commerces considérés comme non-essentiels ont un impact encore plus conséquent sur le moral des collègues.

Alors oui Monsieur le DDFiP du Pas-de-Calais, garant de la sécurité et de la santé physique et morale des agent·es du Pas-de-Calais, nous insistons et insisterons chaque fois que nous en aurons l'occasion pour que ces mesures qui ont, à n'en pas douter un impact sur le moral des collègues, vous incitent à prendre des mesures vous-même pour leur permettre de continuer à travailler et à vivre le plus sereinement possible malgré tout.

Et en attendant de revenir vers les représentant·es du personnel pour évoquer la situation, n'hésitez pas à informer les collègues de la conséquence de ces nouvelles dispositions sur leur vie professionnelle et l'organisation du travail.