Aujourd'hui, un CTL est convoqué pour une seconde présentation des points ayant recueilli un vote unanime « contre » des représentant·es du personnel élu·es pour cette instance.
Les documents envoyés pour cette seconde convocation sont exactement identiques à ceux présentés le 6 juillet.
Les débats auraient pu être constructifs mais notre directeur balaie nos arguments d'un revers de main et continue la destruction de notre administration à marche forcée, sans tenir compte de la période difficile que nous traversons et des difficultés rencontrées lors des précédentes réorganisations.
Aucun bilan n'a été tiré : « il est trop tôt » et pourtant on continue :
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à détruire des trésoreries qu'on a laissé s'épuiser pour les regrouper dans d'énormes structures industrielles et déshumanisées,
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à transférer des missions avec quelquefois un nombre d'emplois correspondant, alors que souvent les agent·es ne suivent pas et que ceux·elles qui décident de les suivre se retrouvent sur d'autres missions dans une grosse structure,
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à détruire notre service public en réduisant l'accueil à des permanences qui ne sont pérennes que dans l'esprit de ceux·elles qui donnent un sens éphémère à ce terme,
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à détruire notre réseau pour mieux continuer à y supprimer des emplois obéissant ainsi à une politique d'économies budgétaires présentée comme un progrès nécessaire et défendue à l'aide d'un discours auquel personne ne croit.
Nous ne nous sommes pas présenté·es à cette instance et continuons à réaffirmer notre opposition ferme aux suppressions d'emplois, au NRP, à la destruction de notre administration et à la disparition du service public.