Lors de la réunion du Conseil Départemental de l'Action Sociale du 4 février 2022, le budget ministériél dédié à l'action sociale a été présenté aux représentant·es du personnel. Ce budget est de nouveau restreint sans tenir compte de la situation des ménages qui se détériore, ni du contexte sanitaire compliqué qui impacte lourdement la santé morale.

L'action sociale ministérielle pourrait être le levier permettant d'apporter aux agent·es et à leur famille le soutien nécessaire tant au plan financier que moral si elle disposait de moyens financiers et humains. Les solutions envisagées : vente de résidences EPAF, réorganisation et suppressions d'emplois, seront des facteurs dégradants encore l'action sociale.

Les crédits d'action locale subissent également cette restriction alors que chaque année des actions ne peuvent être développées faute de budget suffisant.

La délégation départementale de l'action sociale est réduite à une seule personne, la déléguée et le secrétariat général offre royalement un emploi de vacataire pour deux mois, quatre au mieux.

Une preuve de plus, s'il en faut, du mépris de notre hiérarchie pour l'action sociale et de ce fait, pour les agentes et les agents, premières victimes de cette gestion déplorable.

Ci-dessous le compte-rendu de cette instance.

 

pdfCR_CDAS_04_fév_22.pdf