Comme chaque année nous avons contacté la Direction pour connaître les modalités d'échange avec les organisations syndicales sur les candidatures à la promotion par liste d'aptitude.

La réponse de la Direction est : "Vous êtes plusieurs organisations syndicales à nous avoir interrogés sur les modalités d'échange autour des listes d'aptitude.
Comme l'an passé, nous organiserons une séance d'information à destination des candidats le jour de la publication (18 décembre prochain) de la liste des agents retenus par la Délégation pour la liste d'aptitude de B en A, ou dans les jours suivants. De même pour les candidats que nous aurons retenus pour la liste d'aptitude de C en B (publication le 9 janvier 2026).
Dans ce contexte, comme l'an passé nous ne prévoyons pas de vous faire un retour spécifique.
Sachant par ailleurs que l'appartenance syndicale n'est pas un critère de choix, nous ne voyons pas l'intérêt de vous demander de vous adresser la liste des candidats que vous soutenez et les arguments plaidant en leur faveur."
Est-ce réellement la vision de la Direction du dialogue social et de la transparence ?
Doit-on comprendre que, par le passé, l'appartenance syndicale orientait le choix des candidat·es promu·es par liste d'aptitude ?

Lors du bilan des entretiens professionnels présenté en CSAL, la direction a reconnu que tous les évaluateur·rices n'avaient pas les mêmes qualités de rédaction et que, quelquefois, l'appréciation littérale dans le CREP, n'était pas très claire et ne servait pas forcément l'agent·e.

Et pourtant, le nombre de recours est faible.

Pourquoi ? certainement en raison de la longueur de la procédure, et  peut-être d'une certaine crainte de voir les rapports se tendre avec le ou la responsable de service.


Nous n'avons jamais considéré les échanges entre les organisations syndicales et la division RH, comme un moyen de mettre en avant l'appartenance syndicale et nous n'ignorons pas le fait que l'appartenance syndicale ne soit pas un critère de choix.
La réponse de la direction amène d'ailleurs une question : lorsque nous intervenons sur une situation d'agent·e, celui ou celle-ci se trouve t'il ou elle immédiatement étiqueté·e comme appartenant à notre organisation syndicale ?

Nous tenons à rappeler que bien que nous privilégiions nos adhérent·es, nous intervenons dans l'intérêt des agent·es, des missions et du fonctionnement des équipes. Nous ne sollicitons pas la direction en brandissant un quelconque drapeau mais en nous appuyant sur nos convictions et toujours dans un but constructif.
Nous avons toujours respecté la confidentialité des échanges tant sur les retours sur les dossiers de liste d'aptitude que sur ceux concernant les mouvements locaux.
Nous n'avons jamais espéré voir le choix des candidat·es proposé·es à la promotion par liste d'aptitude orienté en fonction de telle ou telle appartenance ou supposée appartenance syndicale.
Nous souhaitons uniquement apporter un éclairage supplémentaire permettant quelquefois de porter une candidature valable pour une future promotion.
De par notre proximité avec les agent·es et grâce aux échanges que nous pouvons avoir, nous disposons quelquefois d'éléments dont le service RH n'a pas connaissance.
Nous avons donc demandé une audience à M. Leleu, directeur départemental, pour qu'il puisse nous rappeler ce qu'il entend par transparence et ouverture au dialogue social.

M. Leleu nous refuse cette audience. Selon lui, le questionnaire à compléter adressé aux candidat·es suffit pour apporter des éléments complémentaires à l'appui des candidatures.

En arrivant dans notre département, M. Leleu a mis en avant son ouverture au dialogue social auquel il a prétendu être attaché. Cette attitude démontre le contraire.